Le Naqab, le 16 janvier 2022, WAFA- Des centaines de bédouins palestiniens ont manifesté aujourd’hui devant le tribunal de Bir As-Sabi au sud de la Palestine occupée pour appeler la libération immédiate des dizaines de Palestiniens d’Al-Naqab arrêtés par les forces d’occupation israéliennes depuis la semaine dernière.

Plus de 130 Palestiniens ont été arrêtés par la police israélienne au cours des événements de la semaine dernière, lorsque des milliers de Bédouins palestiniens sont descendus dans les rues des villages de Sa'wa, Tal Sabi et Al-Atrash dans la province de Naqab pour protester contre un projet de reboisement israélien, qui vise à empêcher l'expansion géographique des villages palestiniens de la région.

L'escalade à Naqab a commencé lundi, lorsque des bulldozers du Fonds national juif, une agence quasi-gouvernementale, sont arrivés avec une forte protection policière dans le village voisin d'al-Atrash et ont rasé les terres agricoles bédouines, afin de planter des arbres.

Les Palestiniens bédouins ont protesté contre cette décision et les affrontements se sont poursuivis pendant des jours. Des vidéos et des images partagées sur les réseaux sociaux montrent les forces israéliennes arrêtant et battant violemment des habitants qui sont arrivés pour défendre les terres qu'ils utilisent pour cultiver du blé et de l'orge.

Les manifestations à Naqab ont été accueillies par la force israélienne brutale et des dizaines de manifestants ont été blessés ou arrêtés. Des vidéos et des images partagées sur les réseaux sociaux montrent les forces israéliennes arrêtant et battant violemment des habitants qui sont arrivés pour défendre les terres qu'ils utilisent pour cultiver du blé et de l'orge.

Israël ne reconnaît pas des dizaines de communautés bédouines dans le sud du pays, qui manquent jusqu'à aujourd'hui de services de base tels que les réseaux d'eau et d'électricité, et tentent de les expulser de leurs terres et de leurs maisons pour s'en emparer. Il a utilisé le programme de plantation d'arbres pour justifier l'expulsion des résidents de la zone.

H.A