Ramallah, le 31 janvier 2022, WAFA- Naji Abu Hamid, frère du détenu atteint du cancer, Nasser, a déclaré qu'il n'y avait rien de nouveau concernant l'état de santé de son frère, car il n'a toujours pas la capacité d'utiliser ses parties du corps et utilise un fauteuil roulant pour se déplacer, il ne peut ni marcher ni satisfaire ses besoins personnels et quotidiens.
Lors d'un appel téléphonique, Naji a indiqué que le cas de Nasser Abu Hamid est toujours critique et les médecins le maintiennent en état d'hypnose, en raison de l’incapacité de son corps à excréter les fluides qui s'accumulent dans ses poumons.
Jusqu'à ce moment les autorités d'occupation empêchent la famille du prisonnier Abu Hamid, les équipes de la Croix-Rouge et toute autre partie de lui rendre visite, ce qui confirme la gravité de son état de santé.
La commission des affaires des prisonniers et ex-prisonniers a appelé à transférer le prisonnier malade à un hôpital civile, lui offrant les médicaments essentiels, mettant en garde de sa présence dans l’hôpital de ‘Ramla’, en raison du manque des équipements médicaux nécessaires.
Mardi dernier, l’administration pénitentiaire a transféré le prisonnier Abu Hmaid de l’hôpital de ‘Brizalai’ à la clinique de la prison de ‘Ramla’, malgré son état de santé très critique et son besoin d’un suivi médical.
La commission a également fait assumer l’entière responsabilité à l’administration pénitentiaire de la vie du prisonnier Abu Hmaid.
Abu Hamid, qui est condamné à 7 peines de réclusion à perpétuité et 50 ans, est en prison depuis 2002, souffre depuis peu de problèmes pulmonaires. L'état d'Abu Hamid s'est aggravé en raison des dures conditions de détention et des politiques systématiques qui l'accompagnent, telles que la négligence médicale intentionnelle.
Nasser est l'un des cinq frères condamnés à la prison à vie. L'occupation israélienne en avait arrêté quatre en 2002 : Nasr, Nasser, Sharif et Mohammad. Le cinquième est Islam, qui a été arrêté en 2018, en plus d'un sixième frère, le martyr Abdul Muneem Abu Hamid.
La famille Abu Hamid a été la cible d'agressions israéliennes à plusieurs reprises. L'occupation israélienne a démoli leur maison à cinq reprises, dont la dernière en 2019. La mère des prisonniers a été interdite de voir ses enfants pendant des années et leur père est décédé alors qu'ils étaient en prison.
R.N