Ramallah, le 31 janvier 2022, WAFA- L'administration des prisons d'occupation poursuit sa série de crimes médicaux contre les prisonniers malades et blessés, elle cible de manière systématique les prisonniers malades et blessés détenus dans les prisons israéliennes, ignorant toutes les lois internationales qui garantissent leurs droits en tant que prisonniers malades.

Dans un communiqué de presse publié lundi, la commission des affaires des prisonniers et ex-prisonniers, a mentionné que les autorités d’occupation israéliennes n’arrêtent pas leur8 mépris vis à vis-à-vis de la vie des prisonniers.

Selon le communiqué, le prisonnier, Ali Hassan, de la ville de Qalqilya, est l'un des victimes des erreurs médicales, Ali a subi à une erreur médicale depuis 8 ans, après une injection, qui lui a fait perdre la capacité de bouger.

Par ailleurs, la commission des affaires des prisonniers et ex-prisonniers, a appelé à une campagne électronique, en solidarité avec les prisonniers administratifs, sous le slogan « notre décision est liberté ».   

4 400 prisonniers politiques palestiniens dont 36 femmes, 11 membres du Conseil législatif palestinien dans les prisons israéliennes, 300 Palestiniens de Jérusalem-Est, 250 de Gaza et 70 Palestiniens de territoires de 1948.

La négligence médicale est courante dans les prisons israéliennes. 12% des prisonniers palestiniens souffrent d’hypertension.

La détention administrative est une procédure qui permet à l’armée israélienne de détenir une personne pour une période de 6 mois maximum, renouvelable de manière indéfinie, sans inculpation ni procès.

K.R/F.N