Ramallah, le 29 mars 2022, WAFA- Chaque année, pendant le mois de Ramadan, l’occupation rend la situation explosive et dangereuse dans la ville sainte de Jérusalem.
Cette année, les autorités israéliennes ont permis aux colons de profaner la ville sainte, particulièrement la mosquée Al-Aqsa, qui est le troisième site le plus saint de l'Islam.
Les forces israéliennes d’occupation attaquent les fidèles palestiniens, provoquant des dizaines de blessés quotidiennement. La répression violente sans précédent sur l’un des sites les plus sacrés de l’islam pendant le Ramadan a suscité une forte condamnation internationale.
L'occupation ne mène pas seulement une guerre contre les Palestiniens, mais aussi contre la liberté de culte, interdisant les prières musulmanes à la mosquée Al-Aqsa.
Les forces israéliennes utilisent toujours des gaz lacrymogènes, des bombes assourdissantes et des balles en acier recouvertes de caoutchouc pour réprimer des milliers de fidèles qui se rassemblent dans la mosquée al-Aqsa, pour prier pendant le mois de Ramadan.
La ville de Jérusalem est également en proie aux restrictions imposées par l’occupation à l’accès des Palestiniens à certaines parties de la vieille ville pendant le mois sacré musulman du Ramadan.
Des milliers de Palestiniens venus de la Cisjordanie occupée sont toujours empêchés d’atteindre la mosquée Al-Aqsa, alors que les forces israéliennes d’occupation installaient plusieurs barrages militaires le long des routes permettant d’accéder à la mosquée sainte.
Les violences des forces israéliennes s'escaladent particulièrement chaque vendredi pendant le Ramadan, en raison de la présence intensive des fidèles palestiniens dans la mosquée sainte.
En outre, les attaques de l’occupation israélienne s'intensifient particulièrement, le soir de “Laylat al-Qadr” (la “Nuit du Destin) la plus sacrée du mois du Ramadan, celle pendant laquelle le Coran a été révélé au prophète Mohammed. les fidèles se rassembleront pour des prières de nuit dans l’enceinte de la mosquée Al-Aqsa, dans la vieille ville de Jérusalem.
Ces attaques ont suscité une forte condamnation de la Turquie et du Qatar, qui ont exigé la fin des actions provocatrices et agressives de l'occupation, apellant à une fin immédiate de l’agression contre les Palestiniens.
Au début du Ramadan 2021, des heurts nocturnes ont éclaté entre la police de l’occupation et les Palestiniens qui protestaient contre les barrières de sécurité installées à l'extérieur de la porte de Damas, dans la vieille ville de Jérusalem, qui les avaient empêchés de s'y rassembler pendant la nuit.
Par ailleurs, le quartier de Sheikh Jarrah a été le théâtre central d'attaques de la part des forces de police et des colons israéliens, qui avaient ciblé ce quartier et expulsé les habitants de leurs maisons, pour faire place aux colons israéliens.
12 familles palestiniennes du quartier avaient reçu des décisions d'expulsion rendues par des tribunaux israéliens.
Les Palestiniens du quartier avaient protesté contre les décisions rendues par les tribunaux israéliens d'évacuer des maisons palestiniennes construites en 1956 au profit des colons.
En raison de ces violations et mesures de harcèlements israéliens, les palestiniens protestaient dans toutes les villes palestiniennes, ce qui a provoqué des affrontements avec l’armée israélienne.
Ces tensions avaient duré pendant plusieurs semaines et pas seulement à Jérusalem.
Les affrontements ont également été enregistrés dans plusieurs villes dans les territoires palestiniens occupés de 1948, et en Cisjordanie occupée.
N.S/F.N