Ramallah, le 17 juillet 2025, WAFA – Le Conseil des ministres a mis en garde contre les répercussions de la guerre israélienne globale en cours sur notre peuple dans la bande de Gaza et en Cisjordanie, y compris Jérusalem, ainsi que contre les attaques continues des colons, les restrictions de circulation aux points de passage, la fermeture des points de contrôle et la rétention des recettes fiscales, qui constituent plus des deux tiers des revenus de l'État.
Ces menaces menacent la capacité des institutions gouvernementales à fournir des services de base aux citoyens, notamment dans les domaines de la santé, de l'éducation, de la protection sociale et de divers autres secteurs vitaux.
À l'issue de sa session d'urgence tenue jeudi soir, le Conseil a constaté que le montant des fonds retenus dépassait désormais 8,2 milliards de shekels, en plus des fonds libérés au cours des deux derniers mois, portant le montant total retenu à environ 9,1 milliards de shekels.
Cela a eu un impact significatif sur la capacité du gouvernement à honorer ses obligations financières envers divers secteurs vitaux, en particulier le secteur de la santé, qui souffre d'une pénurie de médicaments et de fournitures médicales.
Cette situation menace de paralyser le secteur de la santé et de compromettre la capacité des autres institutions à s'acquitter de leurs missions. Des indicateurs dangereux, tels que la hausse des taux de pauvreté et de chômage, et leurs répercussions sur la paix civile et sociale ainsi que sur la stabilité interne, viennent aggraver cette situation.
Le Conseil a également averti que la persistance de cette situation et l'incapacité du gouvernement à remplir ses obligations envers les employés et les différents secteurs, auront un impact négatif sur la qualité des services et l'exercice de ses différentes fonctions. Cela pourrait conduire à la décision de suspendre temporairement le travail de certains ministères et à une forte réduction de la présence des employés.
Le Cabinet a affirmé que les dirigeants palestiniens, sous la conduite du Président, poursuivaient leurs efforts politiques et juridiques intensifs pour rétablir les droits de notre peuple.
Il a appelé divers pays à travers le monde, notamment les États-Unis, signataires des Accords d'Oslo, et la France, pays hôte de l'Accord de Paris, à exercer une pression accrue pour contraindre Israël à respecter les obligations qu'il a signées. Il a mis en garde contre le risque de manquer de temps pour prendre les mesures efficaces nécessaires à la stabilité et à la paix dans la région.
Dans ce contexte, le Cabinet a affirmé que, malgré toutes ces complexités et ces circonstances difficiles, il continuait d'œuvrer au rétablissement de nos droits financiers confisqués et à la mobilisation de toutes les ressources possibles pour honorer nos obligations financières, notamment les salaires des employés et des différents secteurs.
Le Cabinet a chargé les responsables des ministères d'accélérer la mise en œuvre des mesures nécessaires pour réglementer les horaires de travail des institutions publiques, compte tenu des défis actuels et de la continuité des services.
F.N