Washington, le 24 mai 2022 WAFA - Les États-Unis lancent une campagne pour arrêter l'expulsion forcée des habitants de Masafer Yatta, et la démolition de leurs maisons.

La campagne comprend une pétition au Congrès, contenant une lettre portant les signatures des membres du Congrès, qui sera adressée au secrétaire d'État Anthony Blinken lui demandant d'intervenir pour arrêter la démolition des maisons du village et l'expulsion de ses habitants, parallèlement à une campagne sur les réseaux sociaux sous le titre : "Save Masafer Yatta".

La pétition, qui est signée par des citoyens américains et adressée aux membres du Congrès, intitulée : "Arrêtez l'expulsion collective des Palestiniens à Masafer Yatta", fait référence à l'approbation par la Cour suprême israélienne de l'un des plus grands déplacements forcés de Palestiniens de leurs terres depuis 1967, avec environ 1 300 résidents palestiniens  à Masafer Yatta seront déplacés de force par les forces israéliennes à tout moment.

La lettre a estimé que la Cour suprême israélienne avait accepté de commettre un crime de guerre et un nettoyage ethnique, confirmant que la Nakba palestinienne se poursuivait, soulignant que le Congrès et le président Biden avaient le pouvoir d'empêcher cela.

Le membre du Congrès Houry Bush a écrit une lettre à Blinken d'intervenir pour empêcher la démolition des maisons de Masafer Yatta, et a exigé qu'il fasse pression sur Israël pour empêcher la démolition de toute maison palestinienne à Masafer Yatta.

Masafer Yatta est classé dans la zone C, qui est entièrement sous contrôle militaire israélien. La zone C représente environ 60 % de la superficie de la Cisjordanie occupée, qu'Israël prévoit d'annexer après avoir expulsé sa population palestinienne.  

Cette région a été désignée comme zone militaire israélienne fermée pour l'entraînement depuis les années 1980 et, par conséquent, appelé zone de tir 918.  

Les violations israéliennes contre la zone comprennent la démolition de maisons, de structures résidentielles et de granges pour animaux. La délivrance de permis de construire par Israël aux Palestiniens locaux dans la région est inexistante. 

R.N/F.N