Ramallah, le 6 juin 2022, WAFA - L'Organisation des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires dans le territoire palestinien occupé (OCHA) a déclaré que les autorités d'occupation israéliennes ont démoli 300 bâtiments en Cisjordanie, y compris Jérusalem, depuis le début de cette année.

OCHA a mis en garde dans un rapport, aujourd'hui lundi, contre le danger de la politique de démolition de maisons procédée par les autorités d'occupation à Jérusalem et en Cisjordanie, en particulier dans la zone C.

L’organisation a souligné que le dernier bâtiment menacé de démolition, est un immeuble comprenant 12 logements situés dans le quartier de Silwan à Jérusalem-Est, indiquant que si la démolition sera effectuée, 32 adultes et 42 enfants seront sans abris : A savoir que deux des familles dans le bâtiment sont des réfugiés palestiniens, et deux autres familles seront déplacées pour la deuxième fois en deux ans après les précédentes démolitions.

Le rapport souligne que l'occupation israélienne justifie la démolition dans l'absence de permis de construire ce qui est presque impossible pour les Palestiniens d'obtenir de tels permis ou autorisations à Jérusalem occupée, compte tenu de la bureaucratie et de la politique restrictive menées par les autorités d'occupation contre les Palestiniens à Jérusalem et dans la zone C, dans laquelle Israël contrôle la construction.

Les autorités d'occupation s'emploient à consacrer les terrains et l'espace disponibles pour la construction à Jérusalem et dans les zones classées (C) en faveur de l'expansion des colonies qui est internationalement interdite et contraire au droit international, et le site sur lequel le bâtiment est situé a été déterminé par les autorités israéliennes comme un espace ouvert/vert, à utiliser comme parc public, indique le rapport.

OCHA souligne que la situation en Cisjordanie est difficile et que les familles et les communautés palestiniennes de la zone C, de Jérusalem-Est et de la zone contrôlée par Israël dans la ville d'Hébron sont confrontées à un environnement coercitif, en raison d'un ensemble de politiques et pratiques, qui empêchent le système de planification dans la zone C et à Jérusalem-Es, de répondre à leurs besoins en matière de logement, de moyens de subsistance et de services de base.

F.N