Washington, le 28 juin 2022, WAFA - La Société américaine pour la liberté et la protection des journalistes a appelé le président Joe Biden à mener une enquête approfondie, indépendante et transparente sur le meurtre de la journaliste américano-palestinienne Shireen Abu Akleh, à tenir toutes les personnes concernées responsables, et de prendre des mesures concrètes pour assurer la protection des journalistes en Israël et dans les territoires palestiniens occupés.

Dans une lettre envoyée à Biden, l'organisation a déclaré que des enquêtes sérieuses menées par plusieurs journaux et chaînes de télévision américains et internationaux sur l'incident, indiquent le meurtre d'Abu Akleh par des tirs de l'armée israélienne, dont CNN, qui a révélé des preuves indiquant qu'il s'agissait d'une attaque ciblée, tandis que le New York Times a découvert que la balle qui a tué Abu Akleh avait été tirée depuis l'emplacement approximatif d'un véhicule militaire israélien, et une enquête du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme Rights a découvert que la balle qui a tué Abu Akleh provenait des forces israéliennes.

L'organisation a accusé Israël de lancer des attaques contre des journalistes, expliquant que les attaques israéliennes contre des journalistes et des médias, documentées par le Comité pour la protection des journalistes depuis des décennies, au cours desquelles au moins 19 journalistes ont été tués alors qu'ils travaillaient en Israël et dans les territoires palestiniens depuis 1992, et personne n'a été tenu pour responsable.

L'organisation a estimé que cette tendance à l'indifférence officielle des autorités israéliennes sème les germes de l'impunité à laquelle nous assistons encore, car elle représente un mépris flagrant des droits du peuple palestinien et des peuples du monde à avoir accès à l'information, suite aux développements et comprendre les faits essentiels.

La lettre indiquait qu'Israël avait mené le 11 mai 2021, à l'aide d'avions de guerre, une campagne de bombardements visant au moins quatre bâtiments à Gaza qui abritent les bureaux de 18 médias internationaux et locaux.

A savoir que la lettre indiquait qu’en avril 2018, Israël avait tué Yasser Murtaja, un photojournaliste de la société de production médiatique basée à Gaza, ‘Ein Media’, qui a été blessé alors qu'il couvrait une zone à l'est de Khan Yunis et portait un gilet pare-balles et un casque clairement marqués du mot PRESS, et se trouvait à plus de 300 mètres de la clôture frontalière.

R.N