Ramallah, le 20 juillet 2022, WAFA- L’armée d’occupation israélienne a appréhendé aujourd’hui et la nuit dernière 10 civils Palestiniens de différentes régions de la Cisjordanie occupée, selon des sources locales et sécuritaires palestiniennes.
Selon les sources, trois prisonniers libérés ont été raflés par les forces d’occupation après avoir saccagé leurs maisons familiales dans la ville de Dura, au sud d'Hébron, dans le sud de la Cisjordanie occupée.
L'un des anciens prisonniers a été identifié comme étant Nayef Rjoub, un législateur et ancien ministre des Affaires religieuses, qui a été libéré plus tôt cette année après avoir passé huit mois en prison. Il avait purgé un total de 13 ans d'emprisonnement en Israël, principalement en détention administrative.
A Bethléem également au sud de la Cisjordanie, les soldats israéliens ont appréhendé quatre civils Palestiniens, dont un père de 48 ans et son fils, du camp de réfugiés de Dheisheh, au sud du gouvernorat.
Au cours des affrontements qui ont suivi, les soldats ont ouvert le feu en direction de jeunes Palestiniens locaux qui protestaient contre l’incursion, en blessant gravement un avec une balle réelle.
A Jérusalem, les sources ont confirmé une perquisition dans la ville d'Abu Dis, à l'est de la ville, aboutissant à l'arrestation d'un ancien prisonnier.
Dans l’intervalle, l’armée d’occupation stationnée le long de la frontière de Gaza, à l'est de la ville de Jabaliya, a arrêté la nuit dernière deux personnes près de la barrière frontalière.
Pendant ce temps, les forces d’occupation ont fermé ce matin le portail principal de la localité de Kifl Haris au nord du gouvernorat et ont empêché les citoyens d’entrer ou sortir, selon des sources locales.
Dans un autre contexte, les autorités d’occupation israéliennes ont condamné le jeune Nawwaf Abu Al-Hawa (19 ans) à 7 ans d’emprisonnement, Rami Aref Salahuddin (21 ans) à 5 ans et Ibrahim Hunaiti (19 ans) à 14 mois.
Presque quotidiennement, tous les segments de la société palestinienne sont soumis à l’arrestation par les forces armées israéliennes dans diverses parties de la Cisjordanie occupée et de Jérusalem.
Les autorités d'occupation israéliennes libèrent généralement certains détenus après les interrogatoires, en renvoyant d'autres au tribunal.
Les arrestations israéliennes ont affecté tous les segments de la société et ont lieu malgré la pandémie de coronavirus en cours et les risques que le virus pose pour la vie des prisonniers.
Les détenus palestiniens traversent des mauvais traitements qui s'inscrivent dans une politique systématique et claire pratiquée par l'administration des centres de détention d'occupation pour restreindre les prisonniers et les détenus, leur imposer des sanctions et les priver des droits de l'homme les plus élémentaires.
H.A