Ramallah, le 14 novembre 2022, WAFA- Le quatrième dialogue palestino-américain (USPED) a été lancé ce lundi dans la ville de Ramallah en vue d’examiner les domaines actuels et futurs de coopération économique.
Khaled Al-Osaili, ministre palestinien de l’économie nationale et Whitney Bird, la première sous-secrétaire d'État adjointe au Bureau des affaires économiques et commerciales, et en présence de représentants d'agences et de ministères des gouvernements palestinien et américain, ont ouvert la session du quatrième dialogue de USPED.
Al-Osaili a estimé que ce dialogue est occasion importante de discuter et de mettre en œuvre les programmes tendant à renforcer le secteur privé pour renforcer l’économie palestinienne, et un lieu pour planifier et créer une feuille de route pour une coopération future mutuelle et pour résoudre les défis qui entravent la croissance économique en Palestine.
Les responsables devraient discuter plusieurs questions susceptibles d’améliorer l’économie de la Palestine, d’accroitre le dynamisme des secteurs de production, surtout le commerce, l’industrie, les énergies renouvelables et les questions financières, et d’examiner l’application de ce qui a été convenu lors du dialogue précèdent.
Le ministre Al-Osaili a dit : « Nous recherchons une coopération avec les États-Unis pour nous aider à surmonter les restrictions et le contrôle israéliens sur nos ressources naturelles situées dans la zone C (de la Cisjordanie occupée), et permettre aux entreprises palestiniennes d'investir dans cette zone, ce qui stimulera notre économie de 30 %. % et augmenter les recettes fiscales du gouvernement palestinien de 6 % du PIB ».
Il a ajouté : « Nous nous réjouissons de maintenir et d'étendre l'initiative de facilitation du commerce des conteneurs afin d'ouvrir une nouvelle route pour les hommes d'affaires, en plus d'établir un entrepôt douanier à Turqumia (sud de la Cisjordanie), Jénine (nord de la Cisjordanie) et Jéricho (à l'est de la Cisjordanie ».
Il a poursuivi : « Nous espérons discuter et amender le protocole de Paris (signé avec Israël en 1994), qui a nui à l'économie palestinienne et accru les inégalités économiques entre la Palestine et Israël », soulignant la nécessité de renforcer la coopération bilatérale à travers des programmes et interventions, reconsidérer les relations commerciales et négocier un accord commercial qui reflèterait les véritables intérêts palestiniens.
Il importe de mentionner que le volume des échanges commerciaux entre la Palestine et les États-Unis est estimé à 100 millions de dollars par an et qu'en avril 2021, les États-Unis ont repris leur aide aux Palestiniens après sa suspension par l'ancienne administration américaine sous Donald Trump.
H.A