Jéricho, le 14 décembre 2022, WAFA - Les forces d'occupation israéliennes ont fermé, ce soir, mercredi, la seule conduite d'eau qui alimente la communauté d'Al-Auja au nord de la ville de Jéricho, en soudant avec des tôles de fer et en remblayant avec des pierres.
Les habitants de la communauté d'Al-Auja ont déclaré à WAFA, que les forces d'occupation ont pris d'assaut la communauté et fermé la seule conduite d'eau qui alimente environ 1 200 citoyens en eau, en la soudant avec du fer et en la remplissant de pierres, privant ainsi les familles d'eau potable.
Hassan Malihat, superviseur de l'Organisation Al-Baydar pour la défense des droits des Bédouins, a déclaré à WAFA que la communauté d'Al-Auja est l'une des plus grandes communautés bédouines de Cisjordanie, et que ses citoyens sont soumis à des violations répétées par l'occupation et ses colons dans le but de voler l'eau et de contrôler la terre, au profit de projets de colonisation.
L’oppression de l’occupation
Depuis le début de l'occupation en juin 1967, d’impitoyables politiques de confiscation des terres, de colonisation illégale et d’expropriations menées par Israël associées à la discrimination omniprésente, ont causé d'immenses souffrances aux Palestiniens et les ont privés de leurs droits fondamentaux.
Le régime militaire mis place par Israël dans les territoires palestiniens occupés bouleverse tous les aspects de la vie quotidienne. Pour les Palestiniens, c'est toujours ce régime militaire qui détermine s'ils peuvent, quand ils peuvent et comment ils peuvent se déplacer pour aller travailler ou à l'école, se rendre à l'étranger, rendre visite à leurs proches, gagner leur vie, participer à une manifestation, accéder à leurs terres agricoles ou même avoir accès à l'électricité ou à une source d'eau potable. Cela entraîne une humiliation, une peur et une oppression quotidiennes. Israël a de fait pris en otage la vie de ces personnes.
Aucun droit fondamental n’est garanti aux habitants palestiniens des territoires occupés par Israël : ni le droit à la vie, ni le droit à la liberté de mouvement, ni le droit au travail, ni le droit à une existence digne, ni le droit à l’éducation, ni le droit à des soins médicaux, ni le droit à la protection de la famille.
L’étendue et l’importance des violations des droits de l’Homme dans les Territoires occupés a atteint un niveau sans précédent.
F.N
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