Accueil Rapports et Enquêtes 04/November/2023 02:32 PM

En octobre dernier : 15 martyrs, 394 arrestations et 19 démolitions des maisons à Jérusalem  

En octobre dernier : 15 martyrs, 394 arrestations et 19 démolitions des maisons à Jérusalem  

Jérusalem, le 4 novembre 2023, WAFA- Le département des relations publiques et médiatiques dans le gouvernement de Jérusalem a documenté, lors de rapport, les violations et les crimes de l’occupation dans la ville de Jérusalem. 

Le rapport a affirmé le martyre de 15 citoyens, y compris 7 enfants, l’arrestation de 394 civils palestiniens et la démolition de 19 maisons. 

Martyrs :  

Lors d’octobre dernier, 15 civils palestiniens sont tombees en martyr, y cpmirs 7 enfants et sont :  

- Yasser Sami Al-Kisba, ayant 17 ans. 

- Mohammed Ziyad Hmaid, ayant 24 ans. 

- Amjad Maher Khdeir, ayant 36 ans. 

- L'enfant Adam Fathi Al-Julani, ayant 16 ans. 

- Ali Al-Abasi, ayant 25 ans. 

- Abd Al-Rahman Faraj, ayant 18 ans. 

- Omar Issa Al-Fara. 

- Khaled Al-Muhtaseb, ayant 21 ans. 

- Ahmad Khaled Faraj, ayant 18 ans. 

- L'enfant Mohammed Taher Mustafa, ayant 16 ans. 

- Laith Abu Mara, ayant 17 ans. 

- Abd Al-Rahman Al-Amoury, ayant 22 ans. 

- Ayham Iyad Issa Jabarin, ayant 17 ans. 

- Ahmad Ghaleb Mtair, ayant 17 ans. 

- Adam Nasser Abu Al-Hawa, ayant 17 ans. 

Les corps des martyrs détenus :  

Au cours du mois d'octobre, l'occupation a détenu les corps de cinq martyrs : Ali Abbasi, Abdel Rahman Faraj, Khaled Al-Mantab, l’enfant Adam Abou Al-Hawa et Abdel Rahman Omori.  

Jusqu'à la fin du mois d'octobre dernier, les autorités d'occupation détiennent les corps de 30 martyrs de Jérusalem, dans des réfrigérateurs d'occupation et des "tombes de chiffres". 

Les blessés :  

Pendant le mois d'octobre, la province de Jérusalem a enregistré 37 blessés par balles réelles et métalliques recouvertes de caoutchouc et des coups violents infligés par les forces d'occupation, ainsi que des centaines de cas d'étouffement du gaz lacrymogène. 

Les agressions des colons :  

Les colons ont commis 29 agressions contre les habitants de Jérusalem, dont 6 agressions physiques, et 6 contre les propriétés, dont le vol d'olives à Wadi Rababa, dans la ville de Silwan, au sud de la mosquée Al-Aqsa. 

Les crimes commis contre la Mosquée Al-Aqsa :  

Le mois d'octobre dernier, 8,006 colons, soit 16,255 sous le nom de tourisme (par l'intermédiaire du ministère du tourisme de l'occupation israélienne) ont pénétré dans la mosquée Al-Aqsa, sous la protection des forces spéciales de l'occupation, ce qui est le nombre le plus élevé d'effractions au cours de l'année en cours, soit 49,168 colons qui ont profané Al-Aqsa, depuis le début de l'année en cours. 

Les cas d’arrestations :  

En octobre, le gouvernorat de Jérusalem a documenté 394 cas d'arrestation de citoyens dans toutes les zones du gouvernorat de Jérusalem, dont 22 enfants et 27 femmes. 

Les démolitions des maisons palestiniennes :  

Dans son rapport, le gouvernorat de Jérusalem a signalé 19 opérations de démolition, dont 7opérations d'auto-démolition forcée et 12 opérations de démolition menées par les mécanismes d'occupation. Il comprenait des maisons, un bureau et un établissement commercial (un restaurant populaire). 

La saisie et l’évacuation forcée : 

Au cours de la dernière semaine d'octobre de cette année, les autorités d'occupation ont donné l'ordre de démolir immédiatement un grand nombre de maisons dans la vieille ville, dans le quartier de Bab Hatta, à Jérusalem occupée. 

Le 31 octobre, le gouvernement de Jérusalem a révélé que les forces d'occupation ont harcelé la famille de Daoud Ismaïl Al-Khatib, dans la région de Hizma, au nord-est de Jérusalem occupée, et les a forcés à quitter immédiatement sans leurs biens et leur bétail.  

Les autorités d'occupation ont également forcé les habitants de la région de Hizma à démolir leurs maisons en prélude à l'évacuation de la région, après leur avoir donné un délai jusqu'à vendredi prochain pour quitter la région. 

Les décisions des tribunaux de l’occupation : 

Les tribunaux d'occupation ont imposé des décisions injustes à l'encontre des détenus palestiniens, y compris la condamnation à de véritables peines de prison, la résidence surveillée, les éloignements de la ville sainte, l’imposition de lourdes amendes et des décisions d'interdiction de voyager, en plus de prolonger la détention d'un grand nombre de détenus pendant de longs mois sans porter des accusations claires contre eux. 

Condamnations des peines d’emprisonnement :  

Les tribunaux racistes de l'occupation ont prononcé 29 peines d'emprisonnement effectives contre deux détenus jérusalémites, parmi lesquelles 28 peines de détention administrative " sans qu'une accusation leur soit clairement portée ", en plus d'imposer des amendes très exorbitants qui augmentent la souffrance de leur détention. 

La résidence surveillée : 

Le gouvernorat de Jérusalem a signalé 44 ordres de résidence surveillée émis par les autorités d'occupation contre des citoyens de Jérusalem, dont de nombreux enfants. 

Violations des droits des détenus :  

Parallèlement à la guerre contre Gaza, le 23 octobre, les autorités israéliennes ont émis un ordre militaire portant sur des modifications temporaires de la détention administrative : augmentation de la durée de la détention du détenu, afin d'examiner la possibilité d'obtenir un ordre de détention administrative, de 72 heures à 6 jours, et modification de l'offre du détenu à la première séance de détention : de 8 jours auparavant, il est maintenant de 12 jours.  

L'objectif de cet amendement est de mettre en œuvre plus de campagnes d'arrestation, de permettre aux services d'occupation de délivrer plus de mandats de détention administrative et de gérer un plus grand nombre de détenus, y compris les détenus administratifs. 

Des violations des droits des journalistes :  

L'occupation a restreint le travail des journalistes de Jérusalem, en particulier pendant les fêtes juives, et les journalistes ont été soigneusement contrôlés, fouillés et empêchés de couvrir les événements malgré l'affichage de leurs cartes de presse internationales. 

Le 3 octobre, l'occupation a évacué les journalistes de la zone de la porte d’Al-Silsila, dans la vieille ville de Jérusalem et a renforcé ses mesures pour empêcher leur accès.  

Après l’exécution des jeunes Abbassi et Faraj dans la ville de Silwan, au sud de la mosquée Al-Aqsa de Jérusalem occupée, les forces d'occupation ont détenu des équipes de journalistes dans les environs.  

Le 15 octobre, les forces d'occupation ont agressé le journaliste jérusalémite, Rajaï Al-Khatib, alors qu'il se trouvait dans la vieille ville de Jérusalem occupée et l'ont forcé à quitter la ville.  

Depuis le début de l’agression israélienne contre la bande de Gaza, le nombre de journalistes tués à Gaza depuis le 7 octobre est passé à plus de 25. 

N.S  

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