Ecrit par Waad Al-Kar
Traduit par Nawal Seyoury
Bethléem, le 23 janvier 2024, WAFA- Dans le contexte des développements politiques, des agressions et des attaques organisées perpétrées par les colons dans les différentes provinces de la Cisjordanie contre les Palestiniens et leurs biens, il semble que des scénarios soient en train de se dessiner dans la clandestinité avec le soutien du gouvernement d'occupation extrémiste pour mener et intensifier des attaques plus sanglantes dans les jours à venir.
À cet égard, les colons ont mené aujourd'hui, plusieurs agressions ciblant de nombreuses communautés bédouines près de Ramallah, saisissant les terres et brulant une entreprise de voitures, ainsi que des attaques contre les véhicules des enseignants palestiniens à Masafer Yatta au sud de la ville d’Hébron.
Pendant les attaques et les agressions, les citoyens vivent des moments époustouflants, de peur et de terreur, d'autant plus que la majorité des colons, armés de fusils et de mitrailleuses, avec le soutien du ministre extrémiste Itamar Ben Gvir, qui leur fournit une protection officielle pour leurs crimes, tirent au hasard, mettant la vie des citoyens en péril.
En un coup d'œil sur les conditions des citoyens qui ont été attaqués par les colons, la citoyenne Wa’ad Shalada, de 28 ans, se souvient de la scène d'une attaque de plus de 50 colons contre les tentes de sa famille dans la région de Kanoub, près de la plaine orientale de la province de Bethléem, il y a environ un mois.
Shalada raconte à WAFA, que lorsque les colons ont attaqué et avant qu'ils n'atteignent les tentes, elle a porté son bébé de huit mois, ses deux enfants de quatre et cinq ans, et a couru entre les vallées en regardant en arrière, craignant qu'ils ne lui fassent du mal ou à ses enfants.
Il indique qu'elle et sa famille sont désormais sans abri, et qu'elle est obligée de vivre dans un entrepôt utilisé pour stocker du bois de chauffage, car elle n'a pas d'endroit où s'abriter avec ses enfants.
Elle explique que son mari est revenu pour inspecter les tentes et a trouvé les manuels scolaires de leurs enfants déchirés.
Son mari, Subhi Shalada, ayant 36 ans, raconte que lui et sa famille vivent de l'élevage de bétail et du pâturage des moutons dans des conditions simples.
Il a indiqué que lorsqu'il est retourné dans la région après l'attaque des colons, il a découvert qu'ils s'étaient emparés de tous les moutons que lui, son père et son oncle possédaient, soit environ 200 têtes de moutons, et ont saisi des panneaux solaires et des réservoirs d’eau.
Après le 7 octobre 2023, les colons ont pris d'assaut une série de grottes archéologiques appartenant aux familles Baddan, Al-Swaraka, Tnouh et Jibril, à l'est de Bethléem.
Le directeur de la commission de résistance au mur et à la colonisation de Bethléem, Hassan Breijiya, a affirmé que les violations et les agressions perpétrées par les colons contre les biens des citoyens et la saisie de leurs terres par la force, étaient considérés comme un crime de guerre sous couvert israélien, conduisant à l'expulsion d'un peuple et à l'élimination de son existence, à la colonisation de la terre, en favuer des colons.
Pendant cette période, les colons se sont tournés vers la région sauvage, pour imposer une loi sur le terrain afin de voler le plus de terres possibles. Les grottes qu'ils ont conquises ont été publiées dans des vidéos promotionnelles comme zones touristiques d'hébergement.
N.S