Accueil Les Prisonniers 01/February/2024 05:13 PM

Syndicat des journalistes : le journaliste Nidal Abu Akr est un exemple d'arrestation en représailles

Syndicat des journalistes : le journaliste Nidal Abu Akr est un exemple d'arrestation en représailles
le journaliste Nidal Naeem Abu Akr

Ramallah 1er  février 2024, WAFA - Le Syndicat des journalistes a déclaré que la prolongation de la détention administrative arbitraire pour six mois contre le journaliste Nidal Naeem Abu Akr pour la quatrième fois consécutive, et 18 mois après sa dernière arrestation, constitue un exemple de représailles.

Dans un communiqué publié ce jeudi, le syndicat considère que cette prolongation constitue une mesure de représailles illégale contre un collègue journaliste et syndicaliste.

 Le syndicat a indiqué que 47 journalistes sont actuellement détenus dans les prisons de l'occupation, dont 16 en détention administrative illégale, que les autorités d'occupation utilisent pour se venger des journalistes et des militants syndicaux pour leur rôle sociétal et professionnel et pour l'expression de leurs opinions.

Son collègue Nidal Abu Akar, détenu depuis le 31/07/2022, 45 jours après sa libération de la détention qui l'a précédée, qui a duré deux ans. Ainsi, Abu Akar, 55 ans, a passé environ un tiers de sa vie en détention, dont 15 ans en détention administrative.

Le Syndicat a confirmé qu'il lancerait, en partenariat avec la Fédération internationale des journalistes, une campagne contre la détention administrative des journalistes, dans le contexte du travail journalistique et de la liberté d'opinion et d'expression, et qu'il appellera toutes les organisations les droits de l'homme à activer leur rôle et à intensifier leurs efforts dans ce dossier, surtout après que le nombre de prisonniers administratifs a atteint 3.300 prisonniers d'une manière sans précédent.

Abu Akar, du camp de Dheisheh à Bethléem, travaille comme directeur de la radio « Voice of Unity » et présentateur de l'émission « In Their Cells », qui met en lumière les problèmes et la vie des prisonniers dans les prisons de l'occupation.

Il est un militant du Syndicat des journalistes. Il n'a passé que deux ans hors de captivité au cours des vingt dernières années de sa vie, ce qui l'empêche d'accomplir sa mission professionnelle et ses contributions journalistiques régulières, et le prive également de passer du temps avec sa famille, puisque son père est décédé en juin 2020 sans pouvoir lui faire ses adieux tandis que sa mère souffre actuellement de problèmes de santé cruels.

Le syndicat a souligné qu'au milieu de la guerre d'extermination contre les journalistes à Gaza, les crimes de l'occupation contre les journalistes en Cisjordanie connaissent une escalade brutale et systématique qui exige que les institutions des droits de l'homme et les organismes garantissant la liberté du travail journalistique, prennent d'urgence des mesures sérieuses pour protéger les journalistes, libérer les détenues et révéler le sort des personnes disparues.

F.N

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