Genève, le 14 février 2024, WAFA - Le représentant de l'Organisation mondiale de la santé dans le territoire palestinien occupé, Rick Peppercorn, a exprimé sa crainte d'une catastrophe humanitaire au-delà de l'imaginable en cas d'incursion à grande échelle de l'armée israélienne à Rafah, au sud de Gaza.
Peppercorn a déclaré depuis la bande de Gaza, via un cercle de communication, aux journalistes du siège des Nations Unies à Genève, que tous les regards sont tournés vers une éventuelle attaque israélienne à Rafah.
Il a ajouté : « Vous voyez la peur à laquelle sont confrontés les gens qui demandent à plusieurs reprises ce qui va se passer. Cette évolution intervient à un moment où les installations hospitalières sont devenues surchargées, complètement incapables de fonctionner et sont au bord de l'effondrement ».
Peppercorn a rappelé que 1,5 million de Gazaouis sont désormais entassés dans des tentes temporaires et des abris de l'UNRWA partout dans le gouvernorat de Rafah.
À son tour, le secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires et des secours d'urgence des Nations Unies, Martin Griffiths, a déclaré que 162 bâtiments scolaires avaient été soumis à des bombardements directs depuis le 7 octobre, ce qui représente environ 30 % du total de 563 bâtiments en activité, selon le rapport conjoint du Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) et de Save the Children.
Le rapport indique qu'au moins 26 de ces bâtiments ont été détruits, tandis que les écoles d'environ 175 000 élèves et plus de 6 500 enseignants ont été directement bombardées.
Le rapport indique qu'au moins 55 % des écoles de Gaza auront besoin soit d'une reconstruction complète, soit d'une réhabilitation majeure.
F.N