Ramallah, le 12 mars 2024, WAFA - L’Organisation internationale d’ActionAid a indiqué que les palestiniens sont privés de pratiquer leur droit de culte avec l’arrivée du mois sacré de Ramadan.
L’organisation a ajouté dans une déclaration mardi que les Palestiniens de la bande de Gaza font face à des restrictions sur leur droit de prier et de rejoindre leurs frères fidèles, où des prières sont tenues au milieu des ruines des mosquées.
Dans un communiqué publié mardi, l’organisation a noté que 1000 des 1200 mosquées de Gaza ont été détruites lors de l’agression continue d’Israël depuis le 7 octobre 2023, laissant les Palestiniens à Gaza sans lieux publics pour prier.
L’organisation a souligné que de nombreux Palestiniens à Jérusalem-Est n’ont pas pu prier à la mosquée Al-Aqsa, le troisième site musulman le plus saint, aux premiers jours du Ramadan, en raison de l’imposition par les autorités d’occupation israéliennes de restrictions sévères à l’entrée de la mosquée, et les agressions contre les fidèles.
L’organisation internationale Action Aid a déclaré que de nombreux Palestiniens de la bande de Gaza avaient commencé le jeûne du ramadan, à la lumière du nombre croissant de personnes confrontées à la faim extrême et à la menace de famine.
"Le ramadan est généralement un mois de célébration et de réflexion, mais de nombreux Palestiniens rendent hommage à ce mois sacré en se souvenant de ceux qui ont perdu des êtres chers et qui souffrent beaucoup alors que la guerre israélienne sur la bande de Gaza entre dans son sixième mois."
Des rapports récents indiquent que près de 22 % des terres agricoles, y compris les vergers et les serres dans le nord de Gaza, ont été détruites, ce qui affecte la capacité de la population de Gaza à cultiver sa propre nourriture. En outre, plus de 70% des bateaux de pêche de Gaza ont été détruits, et les pêcheurs en subissent les conséquences tout en empêchant leur accès à la mer et en détruisant leurs bateaux.
Riham Ja’fari, responsable de la solidarité à l’organisation a déclaré : "Le ramadan de cette année est mélangé avec un sentiment de tristesse et d’admiration pour les Gazaouis qui ont déjà jeûné en raison de graves pénuries alimentaires au cours des cinq derniers mois."
N.S