Accueil Rapports et Enquêtes 26/April/2024 05:31 PM

Plus de 200 jours du génocide contre Gaza et les souffrances de ses habitants se poursuivent

Plus de 200 jours du génocide contre Gaza et les souffrances de ses habitants se poursuivent

Gaza, le 26 avril 2024, WAFA- Plus de 200 jours se sont écoulés depuis l’offensive israélienne contre la bande de Gaza, les déplacés souffrent toujours de ses horreurs, car la machine de guerre israélienne qui tue, détruit et déplace ne s'est pas arrêtée depuis le 7 octobre dernier.

Durant cette période, les palestiniens traversent de lourdes conditions humanitaires : leurs maisons ont été bombardées et détruites, coûtant la vie à 34 356 citoyens et blessant 77 368 autres, et des milliers de personnes sont toujours portées disparues sous les décombres.

En raison de l'agression, les palestiniens ont été contraints de fuir vers la ville de Rafah, au sud de la bande de Gaza, désignée par Israël en tant que «  zones sûres », mais ces zones ont subi d’intenses frappes aériennes et des bombardements israéliens, faisant des martyrs et des blessés.

« Nous avons été déplacés il y a 7 mois à Rafah, et la guerre continue, avec des meurtres, des destructions, des souffrances, des déplacements et des intimidations », a dit le citoyen Rateb Saleh, un Palestinien déplacé du camp de Jabaliya dans le nord de la bande de Gaza.

Et d’ajouter à l’agence d’Anadolu : « La situation est très dramatique. Il n'y a pas d'eau, pas d'électricité, pas de nourriture, et il y a des destructions et des massacres partout. »

 « Il n'y a aucune zone sûre dans la bande de Gaza. L'occupation israélienne détruit les mosquées et les maisons et tue des femmes, des enfants et des personnes âgées », a-t-il poursuivi.

Il a dit : « Les Gazouis meurent et le monde nous regarde. Nous voulons que la guerre cesse », soulignant la nécessité d'une pression internationale pour freiner la guerre israélienne en cours.

À son tour, la vieille Amna Saleh, 87 ans, a déclaré : « Nous avons été déplacés au milieu des bombardements, où les maisons ont été détruites au-dessus de nos têtes et nous avons perdu nos enfants et nos jeunes. »

« Quiconque ne meurt pas à cause des meurtres et des bombardements meurt faute de nourriture et de soins. »

La vielle dame poursuit : « Depuis 7 mois, nous vivons dans des tentes dépourvues des produits de première nécessité, sous la pluie, les missiles, les bombardements et la peur ».

Elle a exprimé son souhait que la guerre prenne fin et qu'elle puisse retourner sur les terres de sa maison détruite dans la ville de Jabaliya.

Dans des conditions éprouvantes, les palestiniens déplacés ont installé des camps temporaires dans la ville densément peuplée de Rafah, où vivent environ 1 100 000 citoyens, principalement des déplacés.

Les camps ne disposent pas des produits de première nécessité et représentent un refuge temporaire pour de nombreuses familles déplacées à la suite des bombardements israéliens incessants.

Les souffrances des citoyens dans les camps de déplacés du sud de la bande de Gaza s'aggravent avec l'intensification des vagues de chaleur, sur fond d'avertissements concernant la propagation d'épidémies et de maladies, notamment parmi les enfants et les femmes.

Des rapports de l’ONU et internationaux confirment que la bande de Gaza est devenue pratiquement non viable en raison des destructions massives menées par les forces d’occupation israéliennes dans les maisons et les infrastructures, qui ont touché plus de 60 % des bâtiments de l’enclave palestinienne sinistrée.

Les Palestiniens craignent que l'occupation israélienne ne mette à exécution ses menaces d'envahir la ville de Rafah, malgré les avertissements internationaux sur ses répercussions.

Israël poursuit son agression contre la bande de Gaza malgré l'adoption d'une résolution de cessez-le-feu immédiate par le Conseil de sécurité de l'ONU et malgré sa comparution devant la Cour internationale de Justice pour avoir commis un « génocide ».

H.A

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