New York, le 29 mai 2024, WAFA - Le Comité de l'Assemblée générale des Nations Unies pour l'exercice des droits inaliénables du peuple palestinien a salué la reconnaissance de l'État de Palestine par la Barbade, les Bahamas, l'Irlande, la Jamaïque, la Norvège, l'Espagne, Trinidad et Tobago.
Le bureau a salué la détermination de ces pays à soutenir et promouvoir le droit inaliénable du peuple palestinien à l'autodétermination, et à répandre l'espoir au milieu d'une guerre dévastatrice à Gaza et de menaces croissantes pour la survie du peuple palestinien.
Le comité a déclaré dans un communiqué publié aujourd'hui mercredi par son bureau : « L'élargissement des reconnaissances fait suite à la résolution de l'Assemblée générale des Nations Unies publiée le 10 mai 2024, qui a réaffirmé le droit du peuple palestinien à l'autodétermination et leur État palestinien indépendant. Ces développements reflètent les voix internationales et une solution diplomatique juste et pacifique à la question palestinienne ».
Il a exhorté le Conseil de sécurité à se joindre au large consensus exprimé par l'Assemblée générale et à recommander l'acceptation de l'État de Palestine comme membre à part entière des Nations Unies.
Le Comité a salué l'ordonnance de mesures provisoires de la Cour internationale de Justice du 24 mai 2024, faisant suite aux mesures provisoires susmentionnées du 26 janvier 2024 et du 28 mars 2024, ordonnant à Israël de cesser immédiatement son offensive militaire à Rafah et d'autoriser l'acheminement de l'aide humanitaire à Gaza sans entrave et garantir l’accès à Gaza à toute commission d’enquête conformément aux mandats de l’ONU.
Il a condamné les opérations militaires israéliennes en cours à Gaza, en particulier à Rafah, notant que le 26 mai, deux jours après la décision de la Cour internationale de Justice, au moins 45 civils palestiniens ont été tués, dont des enfants et des nourrissons, et plus de 200 autres blessés à la suite d’une frappe de missile israélien.
Il a demandé une enquête et que les responsables de ces graves violations du droit international, notamment du droit humanitaire et du droit des droits de l'homme, soient tenus pour responsables.
Le Comité a appelé la communauté internationale à déployer des efforts urgents et coordonnés pour mettre fin à l'occupation israélienne et parvenir à un règlement juste, durable et pacifique de la question palestinienne, conformément au droit international, aux résolutions pertinentes des Nations Unies et à l'Initiative de paix arabe, et à mettre fin à cette grave injustice historique.
F.N