Ramallah, le 21 octobre 2024, WAFA- La prisonnière palestinienne, Shaimaa Rawajbeh, 25 ans, de Naplouse en Cisjordanie occupée, souffre de conditions de santé extrêmement difficiles, qui se sont considérablement aggravées après son arrestation, comme a révélé la Commission des Affaires des prisonniers et ex-prisonniers et le Club des Prisonniers Palestiniens.
Par voie de communiqué de presse commun publié aujourd’hui, les deux groupes de prisonniers ont tenu l’administration pénitentiaire d’occupation israélienne entièrement responsable du sort et de la vie de la captive Rawajbeh.
Ils ont souligné que Rawajbeh, qui est en détention administrative depuis avril dernier, a été arrêtée et a subi une fracture à un pied une semaine avant son arrestation. Un mois plus tard, le plâtre lui a été retiré. Cependant, elle souffre aujourd'hui d'une grave faiblesse musculaire, jusqu'à ce que la situation s'aggrave et qu'elle ne soit plus capable de marcher, car elle est devenue complètement dépendante des prisonnières pour subvenir à ses besoins.
Ses souffrances ne se sont pas arrêtées là, selon les deux groupes, car elle souffrait de graves problèmes d’estomac, au point qu’elle ne pouvait plus manger aucun type de soi-disant « repas » et vomissait constamment, ce qui lui a valu une importante perte de poids.
Au cours de sa détention, et malgré les tentatives judiciaires visant à pousser l'administration pénitentiaire à leur fournir les soins médicaux nécessaires, l'administration pénitentiaire affirme qu'elle n'a plus de problèmes aux pieds.
Quant au problème d'estomac, malgré la recommandation de l’envoyer voir un nutritionniste, l'administration pénitentiaire s'est contentée de lui permettre de communiquer avec un nutritionniste qui parle hébreu, et ce que disait la détenue Shaima a été traduit en arabe, sans procéder à des examens médicaux.
Shaimaa fait partie des (94) femmes détenues dans la prison israélienne de Damoun, confrontée à des conditions difficiles et tragiques à la lumière des procédures et des crimes systématiques, notamment les tortures, la famine, les crimes médicaux.
Les deux groupes des prisonniers ont confirmé que les conditions de détention se sont considérablement détériorées par rapport aux mois précédents, en raison des mesures de représailles imposées par l'administration pénitentiaire d'occupation, y compris, la répression, les perquisitions, l'humiliation et d'abus, et entre autres.
Les deux groupes ont appelé le système international des droits de l'homme à restaurer son rôle nécessaire et à mettre fin aux crimes israéliens de guerre génocidaires.
H.A