Ramallah, le 12 novembre, 2024,WAFA- Le vice-président du mouvement Fatah, Mahmoud Al-Aloul, a rencontré mardi, dans son bureau à Ramallah, le consul général de France, Nicolas Kassianides.
Les deux parties ont discuté les derniers développements dans la bande de Gaza et en Cisjordanie, y compris Jérusalem, les moyens de mettre fin à la guerre à Gaza et de faire face aux pratiques répressives israéliennes en Cisjordanie, y compris Jérusalem.
Al-Aloul a souligné que "Israël, en plus du génocide qu'il mène contre notre peuple à Gaza, pratique ce qui va au-delà de la réoccupation de la Cisjordanie, dans un processus de destruction totale des camps de réfugiés et de toutes les régions à travers des incursions quotidiennes et l'exécution de centaines de jeunes, la création de colonies, la saisie des terres, la démolition des installations, le renforcement des check points militaires, et la saisie des fonds palestiniens, dans des politiques qui servent l'objectif principal d'Israël, à savoir détruire la possibilité de créer un État palestinien". Il a également averti des conséquences des récentes déclarations de Smotrich concernant l'annexion de la Cisjordanie.
Il a affirmé que « l'agression israélienne contre Gaza et la Cisjordanie doit cesser immédiatement, et que la machine de meurtre et d'agression contre notre peuple doit s'arrêter ». Il a également exigé que « la France double ses efforts pour mettre fin à la guerre, traiter la situation humanitaire catastrophique et les destructions massives, qui nécessitent un effort international, ainsi qu'un cadre politique pour mener à bien le processus de reconstruction et garantir que l'agression ne se reproduise pas ».
De son côté, Kassianidès a renouvelé « la position de la France du soutien à la cause palestinienne, soulignant qu'elle continuera à soutenir la cause palestinienne dans toutes les instances internationales, y compris en soutenant les efforts palestiniens, pour mettre fin à la guerre et travailler à une solution politique pour la création d'un État palestinien indépendant sur la base de la solution à deux États, conformément au droit international ».
K.R