Ramallah, le 17 novembre 2024, WAFA- Le Chef du Conseil national palestinien, Rawhi Fattouh, a lancé un appel à la communauté internationale, au Conseil de sécurité, aux puissances influentes et aux peuples libres du monde, à intervenir pour mettre fin à la folie israélienne criminelle et assumer leurs responsabilités pour mettre fin aux massacres et aux opérations de nettoyage ethnique racistes à Gaza.
Il a également appelé à la fin du siège sévère et meurtrier qui dure depuis 44 jours dans le nord de la bande de Gaza et à la menace d’extermination de plus de 70 000 citoyens, en conjonction avec l’agression israélienne contre l’ensemble de la bande qui se poursuit depuis 408 jours.
« Ce qui se passe au nord de l’enclave palestinienne et dans le camp de réfugiés de Nuseirat est inimaginable et un désastre contre l’humanité et un témoignage de l’injustice du monde envers le peuple palestinien ».
Le massacre commis ce matin par l'armée d'occupation fasciste à Beit Lahia et dans le camp de Nuseirat, selon Fattouh, est un crime de guerre complexe contre l’humanité.
« Ce matin, plusieurs bâtiments ont été bombardés par les barils explosifs contre des familles ayant fui les exécutions du camp de Jabalia, ont entraîné l’assassinat d’au moins 60 personnes, au milieu de l’interdiction des équipes médicales et lds équipes de défense civile de se déplacer pour sauver et aider les populations touchées ».
Fattouh a souligné que l'inaction internationale et le manque de conscience humaine envers les victimes civiles sont considérés comme une complicité et un feu vert pour le gouvernement criminel d'occupation.
« L'administration américaine, à travers son parti-pris, sa mobilisation de ses capacités militaires et politiques pour soutenir l'occupation terroriste, sa défense des crimes d’Israël et sa négation du fait que son armée ait commis un génocide, un nettoyage ethnique et des déplacements forcés, prouve son partenariat dans les opérations de nettoyage ethnique et de génocide et de sa violation de toutes les lois humanitaires, du droit international et des principes des droits de l’homme ».
H.A