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Fattouh : L’occupation a franchi un cap, passant d’une entité occupante à un régime hors-la-loi

Fattouh : L’occupation a franchi un cap, passant d’une entité occupante à un régime hors-la-loi

Ramallah, le 19 mars 2025, WAFA- Le président du Conseil national palestinien, Rouhi Fattouh, a déclaré que l’occupation israélienne n’est plus seulement une puissance occupante, mais qu’elle est devenue une entité hors-la-loi pratiquant un terrorisme de groupe, ce qui constitue une menace pour la paix et la sécurité internationales.

Dans un communiqué publié par le Conseil national ce mercredi, il a dénoncé les bombardements israéliens ayant visé les tentes des déplacés dans la région de Mawasi Khan Younis, ainsi que la destruction d’un immeuble résidentiel sur la tête de ses habitants dans le quartier de Sabra, à Gaza. Ces attaques ont causé la mort et la blessure de centaines de civils, dont une majorité d’enfants et de femmes, ce qui constitue, selon lui, un crime contre l’humanité.

Fattouh a souligné que cette agression continue contre les territoires palestiniens est encore plus grave qu’un crime de guerre ou un génocide, car elle vise à déraciner un peuple entier. Il a accusé la communauté internationale de couvrir ces actes par son silence, et les États-Unis ainsi que certaines puissances coloniales de protéger et de participer à ces crimes, renforçant ainsi l’impunité et la politique des doubles standards qui encouragent l’occupation à poursuivre son escalade agressive.

Il a appelé la communauté internationale et ses institutions à assumer leurs responsabilités juridiques et morales, en intervenant d’urgence pour mettre fin à ces atrocités, qui ternissent l’histoire de l’humanité et du monde libre.

Fattouh a également averti que de simples condamnations timides ne mettront pas un terme aux massacres et aux carnages, mais entraîneront davantage de pertes en vies innocentes et une menace accrue pour la stabilité et la paix mondiales.

Il a conclu en affirmant qu’il est urgent de mettre un terme au terrorisme d’État organisé et de sauver un peuple entier de l’épuration ethnique et du déplacement forcé, avant que la situation ne devienne encore plus catastrophique et ne marque l’histoire comme l’un des plus grands échecs de la communauté internationale et du droit humanitaire.

H.A

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