Ramallah, le 5 septembre 2025, WAFA – Le Club des prisonniers palestiniens (CPP) a passé en revue les faits marquants concernant les arrestations, notamment en Cisjordanie, y compris à Jérusalem, 700 jours après la guerre d'extermination en cours dans la bande de Gaza.
Le club a déclaré vendredi, que le nombre total d'arrestations en Cisjordanie, y compris à Jérusalem, a dépassé les 19 000.
Il a ajouté que ce chiffre n'inclut pas Gaza, où le nombre d'arrestations est estimé à plusieurs milliers. Le concept d'arrestations inclut les personnes arrêtées et maintenues en détention par l'occupation, ainsi que celles libérées par la suite.
Le club a expliqué que le nombre total d'arrestations de femmes depuis le début de la guerre d'extermination a atteint plus de 585. Ce chiffre inclut les femmes arrêtées dans les territoires en 1948, ainsi que les femmes de Gaza arrêtées en Cisjordanie.
Ce chiffre n'inclut pas le nombre de femmes arrêtées à Gaza, estimé à plusieurs dizaines.
Le club a confirmé que le nombre d'arrestations d'enfants en Cisjordanie s'élevait à pas moins de 1 550.
Quant aux détenus martyrs, il a confirmé que depuis le début de la guerre d'extermination, au moins 77 détenus ont été tués dans les prisons de l'occupation. Leurs identités ont été révélées et rendues publiques, dont 46 martyrs de Gaza, en plus des dizaines de détenus de Gaza morts dans les prisons et les camps. L'occupation n'a pas révélé leur identité ni les circonstances de leur mort, et ils sont victimes de disparitions forcées.
Il a été signalé que les corps de 74 femmes détenues, martyres et dont l'identité a été révélée depuis le début de la guerre d'extermination, sont toujours détenus. Elles font partie des 85 détenues martyres dont l'occupation continue de gardes les corps et dont l'identité a été révélée.
Le Club des prisonniers a mentionné que, depuis le début de la guerre d'extermination jusqu'à aujourd'hui, aucune estimation précise du nombre de détenus de Gaza dans les centres et camps de détention de l'occupation n'a été réalisée.
Les seules données disponibles sont celles annoncées par l'administration pénitentiaire concernant les personnes classées par l'occupation comme « combattants illégaux », soit 2 662.
Il convient de noter que les institutions n'ont pas été en mesure de suivre le nombre d'arrestations à Gaza, compte tenu du crime de disparition forcée imposé aux détenus de Gaza depuis le début de l'agression, estimé à plusieurs milliers.
F.N