Jérusalem, le 7 septembre 2025, WAFA- Sous la pression d’organisations extrémistes du « Temple », les autorités d’occupation israéliennes ont remplacé, ce dimanche, l’appellation officielle du mur Al-Buraq (mur occidental de la mosquée Al-Aqsa bénie) par celle de « Mur des Lamentations » sur les bus circulant dans la ville de Jérusalem occupée.
Dans un communiqué, le gouvernorat de Jérusalem a dénoncé une nouvelle étape dans le processus de judaïsation systématique visant la ville et ses lieux saints islamiques et chrétiens, en premier lieu la mosquée Al-Aqsa.
Le gouvernorat a affirmé que cette mesure reflète la volonté de l’occupation israélienne de nier l’identité arabe et islamique de Jérusalem, de falsifier l’histoire et la mémoire palestinienne, rappelant que le mur Al-Buraq est une partie intégrante de la mosquée Al-Aqsa, reconnu comme waqf islamique exclusif par une décision de la Société des Nations en 1929 et confirmé par les documents historiques ainsi que par le droit international.
Elle a insisté sur le fait que ces pratiques provocatrices ne changeront en rien la réalité immuable : Jérusalem est une ville arabe palestinienne occupée, capitale éternelle du peuple palestinien, et toutes les mesures de l’occupation sont nulles et illégales au regard du droit international et des résolutions du Conseil de sécurité. Elles constituent également une violation flagrante des lieux saints islamiques et une atteinte aux droits des musulmans sur le mur Al-Buraq, qui reste une partie indivisible de la mosquée Al-Aqsa.
Le gouvernorat a ajouté que cette décision s’inscrit dans la politique d’apartheid et de discrimination raciale imposée par l’occupation au peuple palestinien, à ses lieux saints et à son identité civilisationnelle.
Elle a mis en garde contre les conséquences dangereuses de cette mesure et a appelé la communauté internationale, l’Organisation de la coopération islamique, la Ligue arabe et le Conseil œcuménique des Églises à assumer leurs responsabilités face à ces violations, et à demander des comptes à l’occupation pour ses crimes contre le patrimoine religieux et humain de Jérusalem.
Enfin, elle a souligné que Jérusalem, avec tous ses symboles et sanctuaires – en particulier la mosquée Al-Aqsa et le mur Al-Buraq – représente une ligne rouge qui ne saurait faire l’objet d’aucun compromis ni abandon, et que toutes les tentatives de falsification et de judaïsation sont vouées à l’échec devant la détermination des habitants de Jérusalem et du peuple palestinien.
H.A