Ramallah, le 9 octobre, 2025, WAFA- Les responsables et les dirigeants ont salué l'annonce jeudi d'un accord de cessation de la guerre dans la bande de Gaza, plus de deux ans après le début de l'agression, qui a fait plus de 67 000 morts et environ 170 000 blessés.

Le conseiller du président Mahmoud al-Habbash pour les affaires religieuses a déclaré que la priorité des dirigeants, depuis le début de l'agression, est de mettre fin au génocide et aux effusions de sang dans la bande de Gaza. Il a ajouté que tout accord visant à mettre fin aux effusions de sang, à prévenir les déplacements et les confiscations de terres, et à autoriser l'entrée de l'aide humanitaire est le bienvenu.

Dans une interview accordée à la Voix de la Palestine, Al-Habbash a ajouté que le gouvernement d'occupation et ses bandes de colons avaient exploité la guerre du génocide à Gaza, pour intensifier leurs violations religieuses contre les mosquées Al-Aqsa et Ibrahimi, dans le but d'imposer un nouveau fait accompli et de modifier l'identité islamique de ces lieux saints.

De son côté Ahmed Majdalani, membre du Comité exécutif de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), a qualifié d'événement marquant l'annonce d'un accord de cessation de la guerre du génocide, soulignant que les dirigeants, sous la direction du président Mahmoud Abbas, ont déployé des efforts considérables dès le début, pour mettre fin à la guerre et épargner à notre peuple de nouvelles pertes matérielles et humaines.

Majdalani a expliqué que cette étape importante ouvre la voie à l'arrêt de la politique de déplacement de notre peuple. Elle constitue également une étape vers la mise en œuvre de toutes les phases de l'accord, conduisant à un processus politique qui mettra fin à l'occupation et établira un État palestinien indépendant.

Il a souligné la nécessité de garanties réelles et sérieuses de la part de l'administration américaine obligeant Israël à ne pas reprendre la guerre sanglante contre notre peuple, à cesser toutes les mesures unilatérales en Cisjordanie et à mettre fin à ses tentatives de saper l'Autorité palestinienne.

Majdalani a rappelé que toute négociation concernant la prochaine phase relève de l'affaire nationale palestinienne et que l'OLP est le seul représentant légitime et dispose d'une juridiction politique, géographique et juridique sur l'ensemble des territoires palestiniens en Cisjordanie et dans la bande de Gaza.

De son côté, Jamal Obeid, membre du Comité suprême du Fatah à Gaza, a déclaré que les citoyens de la bande de Gaza gardaient espoir malgré la douleur et les souffrances causées par ce massacre qui dure depuis deux ans.

Obeid a expliqué que notre peuple aspire à vivre dans la dignité, la liberté et la fierté après deux années du génocide et de destruction. Il a souligné que les citoyens souhaitent recouvrer leurs droits nationaux, préserver et protéger le projet national et vivre une vie meilleure, digne de notre peuple et de ses immenses sacrifices.

Il a souligné que le président Mahmoud Abbas n'avait cessé de déployer tous les efforts possibles, pour mettre fin à cette guerre du génocide et meurtrière, soulignant que notre peuple de la bande de Gaza aspire à ce que l'Autorité nationale palestinienne assume ses obligations légales et constitutionnelles dans la bande.

Tayseer Nasrallah, membre du Conseil révolutionnaire du Fatah, a souligné que l'annonce d'un accord mettant fin à la guerre du génocide constitue une première étape importante, conforme à l'orientation et aux priorités initiales des dirigeants, ainsi qu'à leurs efforts continus pour mettre fin à la guerre.

Nasrallah a insisté sur la nécessité de suivre les étapes restantes de l'accord, soulignant que l'Autorité nationale palestinienne est la seule entité capable de gérer l'après-guerre à Gaza.

K.R