Ecrite par Khaled Juma
Traduit par Nida Awine
Ramallah le 9 aout 2016 WAFA- L’œuvre de Roger Garaudy « les mythes fondateurs de la politique israélienne » est un des livres les plus controversés du 20iem siècle. L’auteur Garaudy a été sévèrement et publiquement critiqué pour avoir osé traiter un des tabous enchâssés par le mouvement sioniste international dont l’argumentation ou même la discussion n’est pas permise. Ce livre ne s’agit pas seulement de l’holocauste, mais aussi des mensonges israéliens qui ont précédé la création de l’Etat d’Israël par des centaines des années ; comme l’argument d’ « un terre sans peuple pour un peuple sans terre » et des autres citations du Torah prouvées comme mythes sans aucune origine sauf dans ceux qu’ils les ont écrites.
Cette lecture est basée sur la cinquième édition du livre publiée au Caire en 2002 avec la traduction en arabe de Mohammad Hicham, introduit part Mohammad Hassanein Haikal. Les citations dans cet article sont extraites du livre en français publié en 1996 par Association Roger Garaudy pour le dialogue des civilisations. Garaudy, dans son livre, a documenté toute information citée dans son livre. Cette documentation peut être consultée dans l’œuvre même.
Malgré que l’introduction de Haikal est courte, il cite des informations qui rendent tout argument sur l’holocauste en besoin de revue: “le recensement de Société des Nations en 1938, dans sa dernière rapport avant la deuxième guerre mondiale, et le recensement de l’ONU en 1947 après la guerre, ont montré que le nombre de juifs est resté le même (11 millions) ». Cela prouve définitivement que le nombre des juifs qui sont perdu dans cette période ne dépasse pas la croissance démographique naturelle de 11 millions de personnes ; ce nombre et définitivement beaucoup moins de 6 millions.
Garaudy commence son livre en parlant des mythes du Torah, et les doctrines dedans, notamment dans le livre de Josué, où la population d‘un nombre de villes palestiniennes est exterminée par des ordres du Seigneur, «le Seigneur des armées." Garaudy explique que ce comportement a continué dans la littérature juive, jusqu’à son adoption comme approche politique et militaire sioniste jusqu’aujourd‘hui.
Puis, le livre parle de l’holocauste, et l’exagération dans le nombre des victimes. Pourquoi, donc, était-elle nécessaire ? Et pourquoi l’obscurcissement du véritable crime mené par Hitler contre l‘humanité tout entière, et sa transformation en un crime contre les Juifs seuls? Garaudy dit : « Il fallait donc gonfler les chiffres des victimes. Par exemple, la plaque commémorative du monument d‘Auschwitz disait, en dix-neuf langues, jusqu’en 1994, quatre millions de victimes. Les nouvelles plaques proclament aujourd’hui :"environ un million et demi". Il fallait faire croire, avec le mythe des six millions, que l‘humanité avait assisté là "au plus grand génocide de l‘histoire", en oubliant 60 millions d‘indiens d‘Amérique, cent millions de Noirs (10 tués pour un captif), oubliant même Hiroshima et Nagasaki, et les cinquante millions de morts de cette deuxième guerre mondiale, dont 17 millions de slaves. » Cela clarifie que ce n’était pas une coïncidence ; un criminel est souvent heureux quand il trouve un crime plus grand que le sien, car il se sent plus acceptable quand il est comparé avec un qui est plus horrible. Mais, selon Garaudy, c’était même plus prévu plus en outre, d’une signifiance plus importante que parler d’un massacre : "La plus grande réussite du sionisme est l‘abstraction des Juifs de judéité."
Garaudy parle ainsi du soutien matériel, politique, moral et militaire qu’Israël reçoit des Etats Unis ; couvrant son racisme et ses crimes : « Le 10 novembre 1975, en séance plénière, l‘O.N.U. a considéré que le sionisme était une forme de racisme et de discrimination raciale. Depuis l‘éclatement de l‘U.R.S.S., les Etats-Unis ont fait main basse sur l‘O.N.U. et ont obtenu le 16 décembre 1991, l‘abrogation de la juste résolution de 1975. »
Naturellement, ce comportement américain est toujours le même. Les Etats Unis, jusqu’aujourd’hui, prennent des résolutions qui bénéficient Israël même s’ils désavantagent les Etats Unis : « Les exemples ne manquent pas où le lobby israélo-sioniste réussit à imposer aux Etats-Unis une attitude contraire aux intérêts américains mais utile pour la politique d‘Israël. » Ce comportement est arrivé à un point ou les Etats Unis sont restées en silence par rapport des opérations dangereuses par Israël contre l’armee américaine : « Le 8 juin 1967, l‘aviation et la marine de guerre israéliennes bombardent le navire américain "Liberty", équipé de détecteurs très sophistiqués, pour empêcher qu‘il ne décèle leurs plans d‘invasion au Golan. 34 marins sont tués et 171 blessés. Le navire est survolé pendant 6 heures, et bombardé pendant 70 minutes. Le gouvernement israélien s‘excuse de cette "erreur" et l‘affaire est classée. C‘est seulement en 1980 que l‘un des témoins oculaires, Ennes, officier de pont sur le "Liberty", peut rétablir la vérité, détruisant la version officielle de "l‘erreur", entérinée par la Commission d‘enquête de l‘époque, présidée par l‘Amiral Isaac Kid. Ennes prouve que l‘attaque était délibérée et qu‘il s‘agissait d‘un meurtre. L‘Amiral Thomas L. Moorer, alors que le livre de Ennes était étouffé par les soins du "lobby" sioniste. »
« Toujours pour donner des comparaisons claires: les sept milliards de dollars reçus, en dix-huit ans, comme don, par Israël, représentent plus que le total du revenu national annuel du travail de l‘ensemble des pays arabes voisins (Egypte, Syrie, Liban, Jordanie), qui était, en 1965, de six milliards. »
Quant à la collaboration entre le nazisme et le mouvement sioniste, Garaudy a écrit un chapitre entier prouvé avec des documents, des dates et des témoignages : « L‘organisation sioniste des juifs allemands avait une existence légale jusqu‘en 1938, cinq ans après l‘avènement d‘Hitler. La Jüdische Rundschau (journal des sionistes allemands) parut jusqu‘en 1938. » Cela est preuve que l’idée de l‘extermination des Juifs n’était pas sur la table : En 1981, c‘est l‘aveu de Laqueur : "Jusqu‘à aujourd‘hui on n‘a pas trouvé d‘ordre écrit de Hitler en vue de détruire la communauté juive européenne et, selon toute probabilité, cet ordre n‘a jamais été donné".
La collaboration entre les organisations sionistes et le nazisme a été prouvé dans beaucoup de recherches sérieuses. La raison pour cela était, selon le livre, que la priorité des organisations sionistes était d’établir l’Etat d’Israël et non pas sauvegarder les juifs des camps : « Conformément aux buts du sionisme il était plus important de sauver de l‘Allemagne nazie des capitaux juifs, permettant le développement de leur entreprise, que des vies de juifs miséreux, ou inaptes au travail ou à la guerre, qui eussent été une charge. »
La collaboration était sans précèdent ; des dirigeants des organisations sioniste ont délivré un grand nombre des juifs aux camps du nazisme en échange de la déportation d’un nombre de juifs en Palestine : « Au moment de la déportation des juifs de Hongrie, le Vice-Président de l‘organisation sioniste, Rudolf Käsztner, négocia avec Eichmann sur cette base : si Eichmann permettait le départ en Palestine de 1684 juifs "utiles" pour la construction du futur Etat d‘Israël (capitalistes, techniciens, militaires, etc...) Käsztner promettait à Eichmann de faire croire aux 460.000 juifs hongrois qu‘il ne s‘agissait pas d‘une déportation à Auschwitz, mais d‘un simple transfert. »
Cette limite est atteinte par le pragmatisme sioniste dans le traitement de la question de la création d‘une patrie juive en Palestine, et même dépassé pour faire sauter un navire britannique amarré dans le port de Haïfa, était le but de la Grande-Bretagne ; transférer les Juifs qui se trouvaient à bord dans des endroits sûrs : « En 1940, pour soulever l‘indignation contre les Anglais qui avaient décidé de sauver les Juifs menacés par Hitler, en les accueillant dans l‘Ile Maurice, le navire qui les transportait, le cargo français Patria, ayant fait escale dans le port de Haïfa, le 25 décembre 1940, les dirigeants sionistes de la "Haganah" (dont le chef était Ben Gourion), n‘hésitèrent pas à le faire exploser, entraînant la mort de 252 Juifs et de membres anglais de l‘équipage. »
« Cette politique de collaboration atteignit son point culminant en 1941, lorsque le groupe le plus extrémiste des sionistes, le "Lehi" ("Combattants pour la libération d‘Israël") dirigé par Abraham Stern et, après sa mort, par un triumvirat dont faisait partie Itzhak Shamir, commit "un crime impardonnable du point de vue moral : prôner une alliance avec Hitler, avec l‘Allemagne nazie, contre la Grande-Bretagne. »
Cet appel a reçu une réponse positive de la part des dirigeants sionistes, parce qu‘il était un service à ses intérêts. Les intérêts du régime sioniste étaient la priorité de ces leaders, qui faisaient tous pour les servir : « M. Eliezer Halevi, syndicaliste travailliste connu, membre du Kibboutz Gueva, révèle dans l‘hebdomadaire "Hotam" de Tel-Aviv (daté du 19 août 1983) l‘existence d‘un document signé par M. Itzhak Shamir, (qui s‘appelait alors Yezernitsky) et Abraham Stern, remis à l‘Ambassade d‘Allemagne, à Ankara, alors que la guerre en Europe faisait rage, et que les troupes du Maréchal Rommel étaient déjà sur le sol égyptien. Il y est dit notamment : "En matière de conception, nous nous identifions à vous. Pourquoi donc ne pas collaborer l‘un avec l’autre ?"
Cette collaboration a eu lieu en dépit du fait que la Grande-Bretagne a promis aux Juifs d‘établir leur foyer national, à travers le célèbre Déclaration Balfour. Cela n‘a pas empêché les sionistes de travailler contre elle, soit à l‘intérieur de la Palestine, comme cela est arrivé dans le bombardement de l‘Hôtel King David, par exemple, ou faire des affaires entre avec les nazis : «Les pourparlers ont subi un coup d‘arrêt lorsque les troupes alliées ont arrêté en juin 1941, l‘émissaire d‘Abraham Stern et Itzhak Shamir, M. Naftali Loubentchik, au bureau même des services secrets nazis à Damas. D‘autres membres du groupe ont poursuivi des contacts jusqu‘à l‘arrestation, par les autorités britanniques, de M. Itzhak Shamir, en décembre 1941, pour "terrorisme et collaboration avec l‘ennemi nazi. »
Toutefois, cette histoire «terroriste» n‘a pas empêché l‘élection d‘Yitzhak Shamir des années plus tard en tant que Premier ministre, en dépit de la connaissance de l‘électeur israélien que Shamir est terroriste. Cela ressemble exactement à l‘élection d’Hitler en Allemagne, quand l‘électeur allemand savait Hitler, qui avait publié son livre « Mein Kampf », qui explique ses principes en 1925, alors qu‘il a été élu en 1933.
Garaudy cite plusieurs preuves, comme un extrait des observations personnelles de Himmler. Himmler était le deuxième homme dans le régime nazi après Hitler. "Une note personnelle de Himmler, rédigée le 10 décembre 1942 dit : "J‘ai demandé au Führer ce qu‘il pensait de l‘idée de relâcher les juifs contre une rançon. Il m’a donné les pleins pouvoirs pour approuver des opérations de ce type."
La plupart des Juifs dans les camps de concentration étaient pauvres, qui aurait payé la rançon? Dans ce contexte, il est clair que les organisations sionistes ont payé la rançon seulement pour les gens qu’elles voyaient capable de combattre ou travailler pour «Eretz Israël» : « En avril 1944, Eichmann proposa au délégué sioniste Brand, d‘échanger 1 million de juifs contre 10.000 camions qui seraient utilisés exclusivement sur le front russe. »
Un chapitre entier du livre de Garaudy parle du massacre commis par les nazis et tente de réfuter le nombre allégé par le sionisme, non pas par la justification pour les nazie, mais par la vérité. Tuer une seule personne injustement est une violation de toute l‘humanité, mais cela ne signifie pas exagérer le nombre de mort, ignorant non pas seulement les morts des autres races, mais les Juifs eux-mêmes, ceux qui se livraient à la résistance contre les mouvements nazis, que ce soit en France, en Russie ou tout autre pays qui a subi le contrôle allemand.
« Le Comité International d‘Auschwitz prévoyait, en novembre 1990, de remplacer la plaque commémorative à Auschwitz, qui indiquait "4 millions de morts" par une autre portant la mention "plus d‘un million de morts". Le docteur Maurice Goldstein, Président de ce comité, s‘y opposa. » Cela signifie que le nombre exagéré est délibéré ; le nombre 6 millions jusqu’aujourd’hui résonne dans les medias sioniste en dépit du fait que : « Il est convenu maintenant parmi les spécialistes que le nombre de victimes n’est pas moins de 900 000, et pas plus de 1 million 200 mille. »
Mais tous ceux qui ont tenté de remettre en question les événements, même si le questionnement est basé sur un base scientifique a été soumis à des types les plus graves de refus. « Aux historiens critiques ne fut opposée aucune réfutation critique, aucune discussion scientifique contradictoire : seuls leur furent opposés, au mieux le silence, au pire la répression. »
Ce livre n’était pas une exception ; «Jusqu‘à ces Mythes fondateurs de la politique israélienne, sur lequel s‘acharne la presse, du Canard Enchaîné au Monde en passant par Le Parisien, La Croix, et L‘Humanité, sans me donner la possibilité de répondre, à la seule exception du Figaro , qui accepta de publier ma réponse, dans une version d‘ailleurs tronquée. »
Garaudy en suite parle des tribunaux qui se sont tenus après la guerre. Tous ces tribunaux ont seulement condamné les nazis, selon des témoignages émotionnels sans vérification: « Au procès d‘Auschwitz, qui eut lieu à Francfort, du 20 décembre 1963 au 20 août 1965, dans un vaste théâtre, comme il convient à une opération politique à grand spectacle, la formidable mise en scène judiciaire ne put éviter que dans l‘exposé des motifs de son verdict, la Cour d‘Assises fut amenée à reconnaître qu‘elle disposait d‘éléments dérisoires pour étayer son jugement."Il manqua à la Cour presque tous les moyens d‘information dont on dispose dans un procès criminel ordinaire pour se composer une image fidèle des faits, tels qu‘ils se sont réellement produits au moment du meurtre. Il manquait les cadavres des victimes, les rapports d‘autopsie, les conclusions des experts sur la cause du décès; il manquait les traces laissées par les coupables, les armes du crime, etc... La vérification des témoignages ne fut possible que dans de rares cas. »
Dans les autres tribunaux, beaucoup de faits restent inconnus, et sans preuve, notamment l’allégation des chambres de gaz : « Leuchter a conclu qu‘aucune des conditions n‘était remplie pour des chambres à gaz homicides. Quiconque y travaillerait aurait mis en danger sa propre vie et celle de ceux des alentours. Il n‘y avait aucun moyen de ventilation ni de distribution de l‘air, aucun moyen d‘ajouter le matériel exigé par le Zyklon B . "Après avoir passé en revue tout le matériel de documentation et inspecté tous les emplacements à Auschwitz, Birkenau et Majdanek, l‘auteur trouve que les preuves sont écrasantes : en aucun de ces lieux il n‘y a eu de chambre à gaz d‘exécution." »
Quant au nombre des juifs qui ont perdu leur vies pendant la guerre, soit par les allemands, sur le front ou par des autres raisons, une seule document très important peut nier le nombre alléguée par les sionistes : « The American Oranienburg Year Book, No 5702, du 22 septembre 1941 au 11 septembre 1942, vol.43, publié à Philadelphie par The Oranienburg publication society of America, indique à la page 666, qu‘après l‘expansion maxima nazie, jusqu‘en Russie, et en comptant ceux des juifs restés en Allemagne, en 1941, il y avait en Europe soumise à l‘Allemagne trois million cent dix mille sept cent vingt deux (!)juifs.Comment en exterminer six millions ? »
Cette question, n’a pas besoin de réponse, peut-être, mais ce nombre etait nécessaire pour le projet sioniste, et pour les pays qui ont vaincu la deuxième guerre mondiale : « Le mythe faisait l‘affaire de tout le monde : parler du "plus grand génocide de l‘histoire", c‘était, pour les colonialistes occidentaux, faire oublier leurs propres crimes : (la décimation des Indiens d‘Amérique et la traite des esclaves africains) pour Staline, gommer ses répressions sauvages. »
« Pour les dirigeants anglo-américains, après le massacre de Dresde du 13 février 1945, qui fit périr dans les flammes, par les bombes au phosphore, en quelques heures, 200.000 civils, sans raison militaire puisque l‘armée allemande battait en retraite sur tout le front de l‘Est devant l‘offensive foudroyante des soviétiques qui en janvier étaient déjà sur l‘Oder.
Pour les Etats-Unis, plus encore, qui venaient de lâcher sur Hiroshima et Nagasaki, les bombes atomiques, faisant "plus de 200.000 tués et près de 150.000 blessés condamnés à plus ou moins longue échéance. »
Quant à Anne Frank, la fillette juive qui a perdu la vie dans les camps nazis, et a écrit un livre qui fait pleurer tout le monde, les recherches ont aussi prouvé que c’est un mensonge : « Le laboratoire qui se livra à cette expertise est le laboratoire de la police criminelle allemande, à Wiesbaden. La conclusion fut qu‘une partie du "Journal" d‘Anne Frank était écrite avec un stylo à bille (ce genre de stylos ne fut commercialisé qu‘en 1951 alors qu‘Anne Frank est morte en 1945). » Cette manipulation ne signifie que le mouvement sioniste n’a pas arrêté d’inventer des mensonges, même après la deuxième guerre mondiale, et continue d’en inventer et publier. Cette pratique est tellement plus claire aujourd’hui, comme les medias électroniques sont plus répandus, et comme il devient plus difficile a cacher les faits.
Avant de conclure, Garaudy parle du mythe d’ « un terre sans peuple pour un peuple sans terre, » disant qu’en 1882, seulement 25 mille juifs étaient en Palestine parmi 500 milles palestiniens. Ce sont des juifs de Palestine. Qui sont nés et qui ont vécu en Palestine, avant la création de l’idée sioniste qui les a exploités : « Dès 1891, un sioniste de la première heure, Asher Guinsberg (écrivant sous le pseudonyme Ahad Ha‘am, "Un du peuple") visitant la Palestine, apporte ce témoignage :"A l‘extérieur, nous sommes habitués à croire que Eretz-Israël est aujourd‘hui quasi désertique, un désert sans cultures, et que quiconque désire acquérir des terres peut venir ici s‘en procurer autant que son cour désire. Mais en vérité il n‘en est rien. Sur toute l‘étendue du pays, il est difficile de trouver des champs non cultivés. Les seuls endroits non cultivés sont des champs de sable et des montagnes de pierres où ne peuvent pousser que des arbres fruitiers, et ce, après un dur labeur et un grand travail de nettoyage et de récupération". »
Comme ce témoignage a été l‘un des pionniers sionistes, le mouvement sioniste a été incapable de le nier. Il l’a néanmoins, ignoré et exclu de l‘histoire écrit par des sionistes pionniers, parce qu‘il va à l‘encontre de l‘approche développée pour le contrôle de la Palestine, car il frappe leur idée à sa base.
Parmi la propagande sioniste, reposant sur l‘idée de l‘antisémitisme, qui est une invention sioniste elle-même, Israël a incité le monde dans de nombreuses situations contre des personnes inconnues, qui déterraient des cimetières juifs -cela a été également réfuté - mais en même temps, ils n’ont jamais hésité à démolir les tombes des musulmans et chrétiens pour établir des projets à leurs places. Garaudy dit : « Au lendemain de la "Journée de la démocratie" à l‘Université hébraïque de Jérusalem des étudiants juifs ont posé la vraie question : "Pourquoi ne pas protester quand vous savez que la rue Agron de Jérusalem et l‘Hôtel Hilton de Tel-Aviv sont construits sur des cimetières musulmans détruits ?" »
Dans la conclusion de son livre, Garaudy résume son idée de la propagande sioniste: « la propagande sioniste, réduit ce crime contre l‘humanité à un vaste pogrom dont les Juifs auraient été les seules victimes.
Il a fallu, avec le même arbitraire, lorsqu‘il fut prouvé que, malgré un nombre considérable de déclarations de "témoins oculaires" sur l‘existence de "chambres à gaz", celles-ci n‘avaient jamais existé en territoire allemand, continuer à tenir pour incontestables les témoignages identiques sur leur existence dans les camps de l‘Est. »
Cette lecture ne remplace pas, bien sûr, la lecture du livre de Roger Garaudy ; non seulement parce qu’on n’a pas pu tout ce qui a été mentionné dans le livre, mais parce que les détails qui y sont contenues, soutenue par des documents, des dates et des témoignages, rendent les faits fournis par Garaudy irréfutables, d‘autant plus qu’un bon nombre de ces témoignages et documents ne sont pas développés par les Allemands, ou par un camp hostile, mais sont venus explicitement des juges, des journalistes, des avocats et des guerriers qui étaient dans le même front combattant les nazis.
Le temps qui passe rend la vérité plus facile et plus sûr à détecter le moment où elle se passe. C‘est exactement ce qui s’est passé après des centaines d‘années de mensonge de la promesse divine, et après des dizaines d‘années du mensonge de la seule victime dans le monde. Etre victime de me fait sympathise avec vous, mais me transformer à la victime d‘être victime, c‘est quelque chose d‘autre, de nier qu‘il y a cinquante millions tués au cours de la guerre mondiale II, plus de 80 pour cent d’entre eux étaient civils, y compris des civils allemands.
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