Ramallah, le 9 octobre 2018, WAFA- Mardi, les institutions des prisonniers et des droits de l’homme ont révélé, dans une affiche d’information, que les forces militaires israéliennes ont arrêté 378 citoyens Palestiniens dont 52 enfants et 10 femmes pendant le mois de septembre.

Les institutions des prisonniers et des droits de l’homme : le club du prisonnier palestinien, l’institution ‘Al-Dameer’ pour les droits de l’homme des prisonniers et la commission des affaires des prisonniers et ex-prisonniers ont indiqué que l’occupation a arrêté 104 citoyens Palestiniens à Jérusalem occupée, 56 à Ramallah, 73 à Hébron, 19 à Jénine, 29 à Bethléem, 30 à Naplouse, 13 à Tulkarem, 23 à Qalqilya, 5 à Tubas, 7 à Salfit, 3 à Jéricho et 16 de la bande de Gaza.

Elles ont clarifié que le nombre des prisonniers palestiniens dans les prisons israéliennes jusqu’à 30 septembre 2018, a atteint environ 6000 prisonniers dont 52 femmes y compris 1 mineures ainsi qu’à environ 200 enfants ont été détenus dans les prisons israéliennes et le nombre des détenus administratifs a atteint 430.

L’exécution de citoyens Palestiniens pendant l’arrestation :

Ces institutions ont documenté des centaines de témoignages des détenus qui ont été exposés à l’agression sauvage par les crosses des fusils des soldats israéliens pendant leur arrestation.

Depuis le début de 2018, les instituions des prisonniers ont document le martyre de deux détenus Palestiniens pendant leur arrestation dont le jeune, Yassin Al-Saradih de Jéricho qui est tombé en martyre le 22 février 2018 suite à l’agression sauvage par les soldats israéliens alors que l’autopsie de son corps a dévoilé qu‘il a été tué d‘une balle dans le bas-ventre tirée à une distance de zéro.

Le 18 septembre 2018, le jeune Palestinien, Mohammad Al-Rimawi de Ramallah a été mort après avoir été agressé sauvagement par des unités spéciales de l’armée israélienne pendant son arrestation de sa maison.

Les rapports des institutions ont clarifié que les prisonniers Palestiniens souffrent des conditions d’arrestation et d’interrogatoire très difficiles.

Les prisonniers ont rapporté que les centres israéliens de détention et d’interrogatoire manquent d’hygiène où leurs chambres sont étroites et sales et manquent d’humidité et de ventilation et les mauvaises odeurs et d’insectes remplissent les cellules.  

Il convient de mentionner que les deux prisonniers, Omran Al-Khatib (60 ans) de Gaza et Khader Adnan (40 ans) de Jénine, poursuivent leur grève ouverte de la faim dans les prisons israéliennes.

H.A