Ramallah, 12 mai 2025 (WAFA) - Le Conseil national palestinien (CNP) a déclaré que le nouveau massacre commis par les forces d'occupation israéliennes en bombardant l'école Fatima Bint Asad à Jabalia al-Balad, au nord de la bande de Gaza, qui abrite des centaines de familles déplacées, constitue un crime de guerre odieux qui s'ajoute au bilan des massacres et des meurtres de l'occupation.
Le Conseil a noté dans une déclaration publiée lundi que l’armée d’occupation israélienne continue de commettre des crimes de génocide et de nettoyage ethnique contre notre peuple dans la bande de Gaza, franchissant toutes les lignes rouges, sans le moindre respect du droit international ou des conventions relatives aux droits de l’homme, et avec la certitude absolue que la communauté internationale n’osera pas la tenir responsable, dans un silence international honteux qui équivaut à une complicité.
Il a poursuivi : « Les ordres de l'occupation de couvrir les visages des soldats et des officiers pendant les opérations sont une preuve flagrante que l'armée commet des crimes perpétrés par des décisions politiques et militaires de haut niveau, et qu'il existe une réelle crainte de responsabilité et de poursuites internationales si l'identité des auteurs de ces massacres est documentée. »
Il a souligné que ce comportement brutal révèle la nature du projet israélien, qui cherche à vider la bande de Gaza de sa population et à imposer de nouveaux faits sur le terrain par la force, dans une tentative flagrante d'imposer des déplacements forcés et de compléter les chapitres de la Nakba qui a commencé en 1948 et qui se répète aujourd'hui de manière plus horrible et brutale dans la bande de Gaza assiégée.
Le Conseil national a appelé la communauté internationale, avec toutes ses institutions, en particulier les Nations Unies et le Conseil de sécurité de l’ONU, à prendre des mesures urgentes pour mettre fin à ce bain de sang en cours, fournir une protection internationale à notre peuple et tenir les dirigeants de l’occupation responsables de leurs crimes. Elle a également appelé la Cour pénale internationale à agir rapidement pour traduire les responsables des massacres devant la justice internationale.
Le Conseil a souligné que continuer à ignorer ces crimes menace de saper complètement le système judiciaire international et révèle l’hypocrisie des doubles standards racistes et humanitaires.
R.N