Ramallah, le 20 juin 2018, WAFA-Le secrétaire du Comité exécutif de l‘Organisation de libération de la Palestine, Saeb Erekat, a confirmé que la décision du président Trump de se retirer du Conseil des droits de l‘homme indiquait qu‘il choisissait l‘occupation et le droit de la force plutôt que la loi, la légitimité internationale et le droit international.
Cela est venu lors d‘une rencontre séparément avec le directeur général du ministère autrichien des Affaires étrangères, Thomas Nader, accompagné du représentant de l‘Autriche en Palestine, le secrétaire général adjoint du département politique de l‘Union européenne, Jean Christoph, et le consul général britannique Philip Hall en Palestine
Erekat a répondu à la déclaration du Département d‘Etat américain qui justifiait le retrait américain du Conseil des Droits de l‘Homme pour ses décisions contre Israël, déclarant : « Le déni des faits ne nie pas son existence, la communauté internationale est contre l’occupation et la colonisation , violations ethniques et flagrantes des Conventions de Genève de 1949. Ces politiques et pratiques criminelles que l‘administration du Président considère comme une autodéfense, faisant d‘elles un partenaire à part entière dans ces pratiques israéliennes », a dénoncé Erekat.
Il a également apprécié les positions de la grande majorité des pays du monde qui ont rejeté ces positions américaines en général, y compris la décision de considérer Jérusalem comme la capitale d‘Israël, qui rejettent la condamnation des colonies et rejettent le principe de deux états sur les frontières de 1967.
Erekat a réitéré les positions du président Mahmoud Abbas sur le droit international et la légitimité internationale, le droit de l‘Etat de Palestine à rejoindre les organisations internationales spécialisées et la poursuite du travail pour assurer la protection internationale du peuple palestinien et l‘adhésion à l’ONU, la création d’une commission d’enquête sur les crimes des autorités israéliennes, en particulier le massacre de centaines et des milliers de blessés dans les marches pacifique du retour et de se diriger vers la Cour Pénale Internationale, malgré les menaces de l’administration de Trump.
F.N