Ramallah, le 22 juin 2018, WAFA- Vendredi, le membre du comite exécutif de l’organisation de libération de la Palestine, Hanan Ashrawi a fait savoir que les États-Unis ont mis fin aux conditions fondamentales de toute solution politique et se préparent à un accord suspect.
Elle a souligné qu’il n’y aura pas un accord de paix sans un engagement ferme envers les résolutions et les lois de la légitimité internationale et de l’application effective des principes de la justice et des droits de l’homme.
Cela est venu pendant sa rencontre avec le ministre maltais des affaires étrangères, Carmelo Abella et sa délégation, en présence du chef du bureau de représentant de la république de Malte, Robin Gauche.
Mme. Ashrawi a confirmé la profondeur des relations historiques entre les peuples palestinien et maltais, remerciant et appréciant le gouvernement maltais sur son soutien continu à la Palestine dans les instances et les organisations internationales et sur récent vote au profit de la décision de l’Assemblée générale des Nations-Unies qui a invité à la protection du peuple palestinien.
Pendant la rencontre, les développements et les faits-nouveaux politiques en Palestine, régionaux et internationaux ont été discutés.
Hanan Ashrawi a abordé la diffusion du phénomène du populisme, du racisme et de l‘intolérance sous toutes ses formes à l‘échelle mondiale et ses répercussions de ces positions extrémistes et désastreuses.
Il a déclaré que cette attaque systématique sur le système mondial et sur le multilatéralisme reflète le mépris de l’administration américaine de la loi internationale et loi humanitaire, ce qui contribue à détruire les exigences de paix et pousse la région à plus de violence et d’extrémisme.
Les récentes politiques américaines et ses retombées irresponsables sur la région et le monde, y compris la reconnaissance de Jérusalem comme capitale d’Israël, le transfert de l’ambassade américaine a Jérusalem, l’arrêt du financement de l’UNRWA, le refus de reconnaitre de l’Etat palestinien sur les frontières de 1967 et la solution de deux Etats, l’annulation du terme ‘occupation’ de son dictionnaire politique et ses tentatives de légaliser les colons dans les territoires palestiniens occupés et ses démarches contre le droit palestinien dans les organisations et les commissions internationales dont le conseil de sécurité et l’Assemblée générale des Nations-Unies ont été également discutées dans la rencontre.
H.A
