New York, le 3 octobre 2018, WAFA- Le représentant de l‘État de Palestine auprès de l‘Organisation des Nations Unies, Riyad Mansour, a adressé trois lettres identiques au Président du Conseil de sécurité pour le mois d‘octobre (Bolivie), au Secrétaire général de l‘Organisation des Nations Unies et au Président de l‘Assemblée générale pour les mettre au courant des derniers développements dans les territoires palestiniens occupés, surtout dans la bande de Gaza.
Dans les lettres, Mansour a exposé les violations israéliennes contre le peuple palestinien, sa terre et ses propriétés, dont les attaques répétées contre les manifestants civils qui participent aux marches du retour afin de mettre fin à l‘occupation israélienne et de lever le blocus imposé à la bande de Gaza depuis 11 ans.
Il a fait savoir que le vendredi dernier était le jour le plus sanglant dans les marches du retour depuis le 14 mai alors qu‘il y avait plus de 60 blessé et 7 martyrs palestiniens dont un enfant de 12 ans qui a été blessé dans la tête.
Mansour a assuré que la brutalité d‘Israël contre des manifestants pacifiques était un terrorisme perpétré à la vue de la communauté internationale, une violation flagrante des principes moraux et fondamentaux de la loi internationale que la communauté internationale s‘était fixée, ce qui aggrave le désespoir du peuple palestinien et risque de détruire la crédibilité de l’ensemble du système international.
Le représentant de l‘État de Palestine auprès de l‘Organisation des Nations Unies a souligné la nécessité de réagir à la situation grave et en détérioration dans la bande de Gaza, en particulier dans le domaine de la santé, en raison de l‘escalade israélienne contre les habitants de Gaza, en empêchant les patients palestiniens de traiter immédiatement dehors de la bande de Gaza qui est un des plus simples droits des êtres humains.
Mansour a informé dans ses lettres que la situation au village d‘Al-Khan Al-Ahmar qui est menacé de destruction est une nouvelle Nakba dans la souffrance palestinienne et un autre crime de guerre.
Le représentant a indiqué qu‘il est honteux que l’occupation israélienne soit l’un des crimes les plus documentés au monde et avec un grand nombre d’experts, d’avocats et de chercheurs de l’ONU qui affirment que des crimes internationaux avaient été commis par Israël, mais qu’aucun homme politique, militaire ou colon israélien n’était responsable de ces crimes devant la justice, soulignant que l‘État de Palestine est déterminé à poursuivre les procédures de responsabilisation d‘Israël devant la Cour pénale internationale.
Mansour a appelé la communauté internationale, y compris le Conseil de sécurité, à agir de manière responsable pour mettre fin à l‘occupation israélienne illégale et à tous ses crimes contre des civils palestiniens non armés et leurs terres jusqu‘à la fin de cette souffrance du conflit et de l‘occupation.
R.N