Accueil Politique 11/June/2018 02:56 PM

Clôture du festival du cinéma palestinien à Bruxelles

Bruxelles, le 11 juin 2018, WAFA- Lundi, le festival du cinéma palestinien (la Palestine avec l’amour) a clôturé ses activités qui ont duré une semaine dans la capitale belge, Bruxelles.

Le théâtre de Bozar et la maison du cinéma, Galerie ont organisé ce festival, avec le soutien de la délégation de la Palestine auprès de l‘Union européenne, de la Belgique et du Luxembourg, et en coopération avec le Festival du cinéma palestinien en France.

La cérémonie de clôture a été divisée en deux parties : la première était une conférence intitulée ‘ la Palestine dans le cinéma’ par le conseiller juridique dans l’université de Bruxelles Libre, François Dupions, au cours de laquelle, il abordait les développements de la cause palestinienne depuis le début du mouvement sioniste, après la Nakba jusqu’à la révolution palestinienne jusqu’à présent.

Dans la deuxième partie, le premier film du cinéma palestinien ‘ Mariage en Galilée’ réalisé en 1987 par, Michel Khalifi, a été projeté.

Khalifi est revenu dans une interview avec le public aux débuts de son premier film ‘une mémoire fertile’ réalisé en 1980 qui a montré pour la première fois la vie du peuple palestinien dans les territoires palestiniens occupés et comment le peuple palestinien lutte contre l’occupation israélienne et ses contradictions sociales comme toute société vivant les mêmes circonstances.

M. Khalifi a considéré l’insistance à la lumière des conditions très difficiles résultantes de l’occupation, de la diaspora et du manque des ressources financières, conduisant à la réalisation d‘un véritable cinéma comparable au cinéma dans les pays indépendants au niveau politique et économique, pour que le cinéma palestinien arrive aux plus hauts rangs dans les festivals de cinéma internationaux.

Le premier conseiller dans l’ambassade palestinienne auprès de la Belgique, Hassan Bala’wi a apprécié le festival ‘Palestine avec l’amour’ puisqu’il concrétise la coopération entre les institutions culturelles belges et un groupe des activistes soutenant de la cause palestinienne qui ont créé une association sous le nom ‘ le festival du cinéma palestinien’ en France qui présenté des divers films palestiniens et traduits en langue française pour la quatrième année consécutive.

Bala’wi a ajouté que ce festival se distinguait des autres festivals puisqu’il fait rappeler les racines de la question palestinienne à travers du film ‘ registre du peuple’ réalisé par Qais Al-Zubairi et produit par le département de culture et des médias dans l’organisation de libération de la Palestine et il présenté un séminaire de la littérature palestinienne sur des jeunes vivent dans la diaspora comme Salma Dabbagh, Karim Qattan et Ghayath Madhoun, une exposition sur la première photographe palestinienne, Karima Aboud  et une exposition mobile de photos sous-titre ’48 photos’ qui a abordé la vie de 48 des personnalités palestiniennes dans la diaspora.

Au cours de la semaine, le festival a présenté une session de discussion sur le cinéma palestinien contemporain.

Le festival a mis la lumière sur plusieurs aspects de la cause palestinienne dont la situation des palestiniens dans les territoires de 1948 par le film ‘Wajeb’ du réalisatrice, Anne-Marie Jaser, la question des prisonniers par les films ‘la chasse des fantômes’ du réalisateur Raed Andony et le film ‘3000 nuit’ du Lama Masri, ‘ l’orange de Jaffa’ du réalisateur israélien, Ayal Sivan et un film sur l‘écrivain international français Jean Geneti, qui a écrit au sujet du peuple palestinien du réalisateur français Michel Colory.

Le directeur de la Galerie, Fererederek Corni, a annoncé à la fin du festival que la maison du cinéma de Galerie accueillera le 29 novembre prochain, une exposition du film "Route 181" des réalisateurs Eyal Sivan et Michel Khalifi.

H.A

 

 

 

 

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