Jérusalem, capitale de Palestine/ Ramallah, le 3 avril 2018, WAFA- Human Rights Watch a déclaré mardi que de hauts responsables israéliens qui demandaient illégalement l‘utilisation de munitions réelles contre les manifestations palestiniennes, qui ne représentaient aucune menace imminente pour la vie, portent la responsabilité de la mort de 18 manifestants à Gaza et des centaines de blessés le 30 mars dernier.
Human Rights Watch a précisé que le gouvernement israélien n‘a fourni aucune preuve sur le lancement de pierres et d‘autres actes par certains manifestants à la frontière avec la bande de Gaza, qui menaçait sérieusement les soldats israéliens derrière la barrière frontalière.
HRW a ajouté que le nombre élevé de morts et de blessés était le résultat attendu des soldats de l’occupation, d‘utiliser la force meurtrière dans des situations qui ne menaçaient pas leur vie, ce qui représente, une violation des normes internationales : « Le résultat de la culture de l‘impunité était les violations de longue date commises par l‘armée israélienne », a souligné le rapport.
"Les soldats israéliens n‘utilisaient pas seulement une force excessive, ils exécutaient des ordres qui assureraient une réponse militaire sanglante aux manifestations palestiniennes", a déclaré Eric Goldstein, le directeur adjoint de la division Moyen Orient.
Human Rights Watch a indiqué que les assassinats soulignaient l‘importance pour le Procureur de la Cour pénale internationale (CPI) d‘ouvrir une enquête officielle sur les crimes internationaux graves commis en Palestine.
Dans les jours qui ont précédé la commémoration de la Journée de la Terre le 30 mars, les autorités israéliennes ont déclaré à plusieurs reprises leur intention de tirer sur les manifestants et ceux qui s‘approchent de la barrière frontalière.
F.N