Ramallah, le 14 septembre 2020, WAFA- Le prisonnier palestinien, Maher Al-Akharas poursuit sa grève ouverte de la faim pour 50 jours, en protestation contre sa détention administrative, selon le Club du prisonnier palestinien.
Al-Akharas fait face à des conditions de santé très graves et préoccupantes et les autorités poursuivent leur refus de le libérer.
Le prisonnier Al-Akharas, âgé de 49 ans, originaire du sud de Jénine, en Cisjordanie, entame une grève de la faim illimitée depuis le 27 juillet 2020, en protestation de sa détention administrative, il est confronté actuellement à de graves problèmes de santé.
Al-Akharas a été arrêté à plusieurs reprises : la première en 1989, la seconde en 2004, puis il a été de nouveau arrêté en 2009 et 2018.
Le prisonnier est père de six enfants, dont une fille de 6 ans, il travaillait dans l'agriculture avant son arrestation, il souffre d'hypertension, depuis sa détention en 2018.
L'occupation l'avait de nouveau arrêté le 27 juillet dernier et transféré en détention administrative pour une période de quatre mois, ce qui a été confirmé plus tard.
Dans ce contexte, le prisonnier Abdel-Rahman Shuaibat (31 ans), de Bethléem, poursuit depuis 26 jours sa grève de la faim, en protestation contre sa détention administrative qui est une procédure qui permet à l’armée israélienne de détenir une personne pour une période de 6 mois maximum, renouvelable de manière indéfinie, sans inculpation ni procès.
H.A