Hébron, le 16 octobre 2020, WAFA – Ces derniers jours, les autorités d'occupation ont cessé de délivrer des permis de séjour aux employés des Nations Unies, obligeant un certain nombre d'entre eux à partir, selon le journal israélien, Yediot Ahronoth.

Le journal a clarifié que la délivrance de permis de séjour pour les représentants du Conseil des droits de l'homme des Nations Unies a été interrompue, ce qui a poussé le directeur du bureau du Conseil a Jérusalem, James Heinan et 9 autres sur 12 représentants,  de partir et il ne reste que 3 dont la résidence expirera dans les mois à venir.

 Ahmed Al-Tamimi, chef du département des droits de l'homme et de la société civile de l’OLP, a souligné que  la décision du gouvernement d'occupation israélien de ne pas permettre aux employés du Haut-commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme de retourner dans les territoires palestiniens occupés, est considérée comme un défi pour l’ONU et la communauté internationale et de violation flagrante des lois et accords internationaux.

 Dans un communiqué de presse vendredi, Al-Tamimi a ajouté que la décision du gouvernement d'occupation de  refuser  à 9 employés sur 12 de retourner travailler dans les territoires occupés, a pour but de restreindre le travail de la commission et de l'empêcher de s'acquitter de ses tâches relatives aux droits de l'homme et du  suivi des violations et des crimes commis contre les Palestiniens.

 « Cette démarche  place l'ONU et la communauté internationale devant leurs responsabilités en ce qui concerne le mépris  de l'occupation du droit international avec le soutien des États-Unis. », a souligné le membre de l’OLP.

F.N