Ramallah, le 19 octobre 2020, WAFA- Le prisonnier Maher Al-Akhras continue sa grève ouverte de la faim pour le 85 jours consécutifs, en protestation de sa détention administrative, dans un état de santé très critique.
Al-Akhras 49 ans, père de six enfants, a été arrêté le 27 juillet 2020, de sa maison dans la ville de Jénine, dans le nord de la Cisjordanie occupée.
Il vaut la peine de mentionner que le prisonnier Al-Akhras a été arrêté en 1989 pour la première fois, la deuxième fois en 2004, il été capturé encore une fois en 2009, il a été placé en détention administrative pour 16 mois et l’occupation l’a également arrêté en 2018.
La commission chargée aux affaires des prisonniers et ex-prisonniers a révélé que le prisonnier Al-Akhras subit une détérioration sérieuse de son état de santé, ainsi qu’il souffre des troubles auditifs et du langage.
En outre, Al-Akhras souffre de temps en temps de convulsion à cause de la poursuite de sa grève de la faim, ce qui peut mettre sa vie en péril.
La commission a invité les institutions des droits de l’Homme à faire pression sur l’occupation pour mettre fin à la détention illégale d’Al-Akhras, portant l’entière responsabilité aux autorités de l’occupation de sa vie.
Le prisonnier Al-Akhras a été arrêté le 27 juillet 2002, a été transféré au centre de détention de ‘Huwwara’ où il a entamé sa grève de la faim, il a été transféré ensuite à la prison d’Ofer et il a été placé en détention administrative.
Le prisonnier a été transféré à la prison de ‘Ramala’, après une détérioration de son état de santé et il croupit actuellement dans l’hôpital israélien de ‘Kablan’ dans un état de santé très critique.
Le 23 septembre 2020, la cour suprême de l’occupation a publié un ordre de geler la détention administrative du prisonnier Al-Akhras, dans une tentative de l’obliger à suspendre sa grève de la faim.
Le 1er octobre 2020, le tribunal de l’occupation a rejeté une demande présentée par son avocat pour relâcher le prisonnier gréviste.
Il vaut la peine de mentionner que 350 prisonniers administratifs croupissent actuellement dans les geôles de l’occupation.
N.S