Washington, le 29 octobre 2021, WAFA - 288 organisations américaines ont appelé l'administration du président Joe Biden à publier une déclaration publique rejetant les fausses accusations du gouvernement israélien contre les organisations de la société civile palestinienne.
Dans une lettre adressée au secrétaire d'État américain Anthony Blinken, des dirigeants américains et des organisations de justice sociale, des organisations de défense des droits civils et humains ont appelé l'administration Biden à condamner immédiatement la récente décision du gouvernement israélien de criminaliser six organisations palestiniennes de défense des droits humains.
Ils ont appelé de réprimander Israël pour cet acte tyrannique, et à revenir immédiatement sur cette décision et à mettre fin à toutes tentatives de délégitimer les défenseurs des droits humains palestiniens.
Les signataires ont également appelé à soutenir les Palestiniens cherchant à protéger et à promouvoir les droits humains fondamentaux, la justice et la responsabilité, y compris devant la Cour pénale internationale, soulignant que leur message est un élan de solidarité avec la société civile palestinienne.
Ils ont expliqué que les organisations palestiniennes actuellement ciblées en vertu de la « loi antiterroriste » promulguée par le gouvernement israélien en 2016, font partie de la pierre angulaire de la société civile palestinienne qui protège les droits humains depuis des décennies, y compris les droits des enfants, des femmes et des prisonniers, les droits sociaux et économiques, les droits des travailleurs et des agriculteurs, la justice et la responsabilité pour les crimes internationaux, ils sont des partenaires de confiance dans notre action collective pour protéger les droits humains des droits pour tous."
"Nous convenons avec 17 rapporteurs spéciaux de l'ONU que la liberté d'association et d'expression doit être pleinement respectée afin de permettre à la société civile d'accomplir son travail indispensable, et ne peut être compromise par l'abus flagrant de la législation antiterroriste et sécuritaire", ont-ils affirmé.
La lettre ajoutait : « La menace qui pèse sur le mouvement palestinien des droits humains est une menace pour les mouvements de justice sociale partout dans le monde, et afin de protéger les droits humains et les défenseurs des droits humains, tous les pays qui commettent des actes aussi clairement injustes doivent être tenus pour responsables.
«Bien que notre gouvernement ait longtemps fourni un soutien inconditionnel au gouvernement israélien, nos mouvements et organisations défendront toujours les droits et la sécurité des personnes. » a souligné la lettre.
Le 19 octobre, les autorités d'occupation israéliennes ont rendu une décision classant 6 institutions palestiniennes des droits de l'homme dans la catégorie "organisations terroristes". Les institutions sont : Addameer for Prisoner Care and Human Rights, le Mouvement international pour la défense des enfants-Palestine, Al-Haq, l'Union des comités de travail agricole, l'Union des comités de femmes palestiniennes et le Centre Bisan pour la recherche et le développement.
La décision a rencontré une large condamnation palestinienne, arabe et internationale, et une vague de réactions appelant le gouvernement d'occupation à se rétracter et mettant l'accent sur la solidarité avec les institutions de la société civile palestinienne.
F.N