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Accueil Les Prisonniers 07/March/2022 10:42 AM

32 prisonnières dont 11 mères palestiniennes fêtent la Journée international des femmes dans les geôles israéliennes

32 prisonnières dont 11 mères palestiniennes fêtent la Journée international des femmes dans les geôles israéliennes

Ramallah, le 7 mars 2022, WAFA- Le Club du prisonnier palestinien a révélé aujourd’hui qu’Israël emprisonne 32 femmes palestiniennes dans ses prisons, y compris 11 mères et une fillette.

Dans une déclaration de presse publiée aujourd’hui à l’occasion de la Journée internationale des femmes coïncidant le 8 mars, le Club du prisonnier a dévoilé que 17 prisonnières sont condamnées à des peines variables, dont la plus élevée étaient de 16 ans, contre les deux prisonnières, Shurooq Dwayyat, de Jérusalem occupée, et Chatila Abu Ayyad des territoires de 1948.

Shurooq Al-Badan, est condamnée à la détention administrative, une procédure qui permet à l’armée israélienne de détenir une personne pour une période de 6 mois maximum, renouvelable de manière indéfinie, sans inculpation ni procès.

Israa Jaabees, Fadwa Hamada, Amani Al-Hashim, Shatha Odeh, Fatima Elyyan, Saadyeh Farajallah, Itaf Jaradat, Yasmine Shaaban, Iman Al-Aour, Khitam Sa’afeen et Shurooq Al-Badan, sont les 11 mères palestiniennes incarcérées dans les geôles d’occupation et privées de leurs enfants.  

Depuis le début de cette année, sept prisonnières palestiniennes ont été infectées par la COVID-19 dans les geôles d’occupation dans des conditions très tragiques à la lumière du manque des conditions de santé nécessaires.

Depuis 2015 jusqu’à la fin de l’année découlée, Israël a capturé à environ 1100 femmes et filles palestiniennes.

Les prisonnières traversent des conditions de détention épouvantables :

Les prisonnières palestiniennes souffrent souvent de conditions d'emprisonnement difficiles, notamment de négligence médicale, de refus d'éducation, de refus de visites familiales, y compris pour les mères de jeunes enfants, d'isolement cellulaire, de cellules surpeuplées souvent remplies d'insectes et de saleté, et qui manquent de lumière naturelle. Les autorités pénitentiaires répondent rarement aux besoins personnels en matière de santé et d'hygiène, même dans les cas de détention de femmes enceintes.

De plus, la majorité des prisonnières palestiniennes sont soumises à une forme de torture psychologique et de mauvais traitements tout au long du processus d'arrestation et de détention, y compris diverses formes de violence sexuelle qui se produisent telles que passages à tabac, insultes, menaces, fouilles corporelles et harcèlement explicite.

Lors de leur arrestation, les femmes détenues ne sont pas informées de l'endroit où elles sont emmenées et se voient rarement expliquer leurs droits pendant les interrogatoires. Ces techniques de torture et de mauvais traitements sont utilisées non seulement pour intimider les femmes palestiniennes détenues, mais aussi comme outils pour humilier les Palestiniennes et les contraindre à faire des aveux. Alors que les autorités pénitentiaires et les forces militaires israéliennes recrutent des femmes soldats pour détenir et accompagner les femmes détenues pendant les transferts, les femmes soldats responsables de ces procédures ne sont pas moins violentes envers les détenus palestiniens que leurs homologues masculins.

Israa Jaabis :  victime de la politique israélienne de la négligence médicale délibérée depuis 7 ans:

La prisonnière Israa Jaabis victime de la politique israélienne de la négligence médicale délibérée depuis 7 ans

La prisonnière Jérusalémite Israa Riyad Jamil Jaabis souffre toujours de la politique israélienne de la négligence médicale délibérée depuis sept ans.

Israa Jaabees, incarcérée dans la geôle israélienne ‘Ad-Damoun’, souffre toujours des brûlures dans son corps et ne peut pas porter toutes sortes de tissus sur son corps. Donc, elle a besoin de changer toujours ses habits pour les brûlures. Elle a besoin de subir plus de 8 opérations chirurgicales, mais l’administration pénitentiaire israélienne ne se soucie pas de son état.

Israa Jaabees (37 ans), de la localité de Jabl Al-Mukaber au sud de Jérusalem occupée, a été arrêtée le 11 octobre 2015, après que les soldats de l’occupation eurent ouvert le feu sur son véhicule, ce qui a conduit à l‘explosion du cylindre de gaz dans sa voiture, en conséquence, le feu a enflammé tout son corps et a subi de graves brûlures 60% de son corps. Elle a perdu 8 doigts et a souffert de distorsions au visage et au dos.

H.A

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