Ramallah, le 17 mars 2022, WAFA - Le gouvernement palestinien a réitéré sa demande de libération immédiate du prisonnier atteint de cancer et gravement malade dans les prisons israéliennes, Nasser Abu Hamid.
Le gouvernement a renouvelé, dans un communiqué de presse publié hier soir, son appel à la libération immédiate du prisonnier Nasser Abu Hamid suite à une grave détérioration de son état de santé.
Comme a indiqué hier le frère du détenu, Naji Abu Hamid, les résultats des dernières radiographies réalisée à l'hôpital israélien d’Assaf Harofeh de Tel-Aviv ont détecté la récurrence du cancer dans le corps de Nasser, ajoutant qu'il existe des doutes sur le fait que les cellules cancéreuses aient atteint le cerveau.
Naji a révélé qu'aucune date n'a été fixée pour la reprise des séances de chimiothérapie de Nasser, qui ont été interrompues il y a plusieurs mois après que son état de santé se soit détérioré au centre médical Barzilai en Israël.
Il a ajouté que son frère est dans un état très fragile ; il souffre d'une perte de mémoire progressive et est incapable de manger et souffre de vertiges et de vomissements constants. Les besoins de Nasser en oxygène ont également augmenté, ce qui l'empêche de marcher.
Nasser Abu Hamid, 49 ans, du camp de réfugiés d'Amari à Ramallah, emprisonné depuis 2002 et purgeant sept peines à perpétuité plus 50 ans pour sa résistance à l'occupation israélienne, souffre d'un cancer du poumon et, selon sa famille, son état de santé s'est gravement détérioré.
Abu Hamid a quatre autres frères et sœurs qui purgent de longues peines de prison en Israël pour leurs activités de résistance et un frère a été tué par les forces d'occupation israéliennes. La maison familiale du camp d'Amari a été démolie à plusieurs reprises par les Israéliens, dont la dernière en 2019.
H.A