Ramallah, le 17 mars 2022, WAFA- Qadoura Fares, directeur du club du prisonnier palestinien, a indiqué que l’administration pénitentiaire devrait arrêter ses mesures contre les prisonniers palestiniens pour éviter de causer un cas de tension dans les geôles de l’occupation. 

Fares a ajouté que le mouvement des prisonniers palestiniens a décidé d’entamer une grève de la faim illimitée du 25 mars 2022, en protestation contre les mesures de l’occupation et les mesures relatives à la commission d’Ardan, ainsi que la commission qui a été formée après l’échappement de six prisonniers de la prison de ‘Gliboa’. 

En ce qui concerne l’état de santé du prisonnier palestinien Nasser Abu Hmaid , il a indiqué : ‘les rapports médicaux du prisonnier Abu Hmaid rappellent des martyrs Kamal Abu Wa’ar et Sami Abu Diak’. 

De sa part, la famille du prisonnier palestinien Abu Hmaid a affirmé la nécessité des efforts internationaux pour la question des prisonniers, notamment les malades, notant que son frère a révélé qu’Abu Hmaid a été récemment transféré de la prison de Ramla à la prison d’Asaf Harofeh. 

La mère d’Abu Hmaid a ajouté : ‘depuis deux mois, je n’ai pas pu rendre visite à mon fils et je demande, en tant que mère, de suivre son traitement dans un hôpital civil’. 

Dans le même contexte, la commission nationale d'urgence des détenus dans les prisons d'occupation israéliennes a affirmé qu’une grève de la faim illimitée sera entamée le 25 mars 2022, en protestation contre l’escalade menée par l’administration pénitentiaire à leur encontre. 

A travers plusieurs lettres et communiqués de presse publiés par la commission, cette dernière a lancé un appel au peuple palestinien dans tout le monde pour soutenir les prisonniers dans leur bataille. 

Le club du prisonnier a clarifié que l’administration pénitentiaire a essayé d’obliger les prisonniers de ne pas entamer une grève de la faim, mais les prisonniers ont affirmé que les harcèlements de l’administration est la première cause de cette grève. 

Cette grève de la faim, est entamée après une série de batailles menées par les prisonniers palestiniens aux cours des années pour préserver leurs accomplissements réalisés à travers une longue lutte dans les geôles de l’occupation. 

En 2018, le gouvernement de l’occupation a formé la commission d’Ardan qui vise à éradiquer les accomplissements des prisonniers palestiniens. 

Parmi les décisions de la commission d’Ardan : les restrictions imposées au mouvement des prisonniers dans les sections, à la durée et dates passes dans la cour de la prison, aux visites de la famille et la réduction de qualité et quantité de la nourriture et d’eau et de livres dans les sections des prisonniers. 

En 2019, la campagne d’incursions la plus farouche a été menée dans les sections des prisonniers, lors de laquelle des dizaines de prisonniers ont été blessés. 

En 2020, les services de renseignements israéliens ont lancé des ordres militaires, ciblant les droits des prisonniers et leurs familles, menaçant l’existence palestinienne et sa résistance. 

En 2021, ils ont également lancé un ordre militaire ciblant les institutions de communauté civile, y compris les institutions des droits de l’Homme. 

N.S