Ramallah, le 18 mars 2022, WAFA- Le Club des prisonniers palestiniens a révélé qu'un état de tension extrême règne tous les centres de détention de l'occupation israélienne, après que l'administration de la prison de Naqab a transféré les prédicateurs du vendredi dans les cellules et agressé l'un des prisonniers , sous prétexte qu'ils ont abordé la question d'une grève de la faim pendant le sermon.

Le Club a ajouté que les prisonniers avaient refusé cette procédure, et avaient commencé à crier et à frapper aux portes, alors que l'administration pénitentiaire les menaçait de prendre d'assaut les sections, et de pulvériser du gaz à l'intérieur des cellules, indiquant que selon les informations disponibles pour cela, l'administration a commencé à convoquer de grandes forces des unités de répression pour les détenus du Naqab et de Raymond.

Il est à noter que la prison du Naqab connaît un état de tension extrême depuis hier, après que les prisonniers dans la section de 28 ont été brutalement agressés.

Hier aussi, des gardiens de prison israéliens ont brutalement agressé et battu Khalil Musa Musbah, un prisonnier palestinien atteint d'une maladie chronique incarcéré dans la prison israélienne de Megiddo.

Musbah souffre déjà de problèmes de santé chroniques au niveau de l'estomac, des intestins et des vaisseaux sanguins. Il est en prison depuis 2003 et purge une peine de 20 ans de prison. Musbah a été transféré à la prison israélienne d'Ascalan à la suite de l'attaque.

Le Club des prisonniers a tenu l'administration pénitentiaire d'occupation entièrement responsable du sort des prisonniers, appelant à la nécessité d'agir à tous les niveaux pour soutenir les prisonniers et mettre fin à l'attaque lancée par l'administration pénitentiaire contre eux.

Le mouvement des prisonniers palestiniens avait déjà annoncé que les détenus palestiniens des prisons israéliennes entameront une grève de la faim à durée indéterminée à partir du 25 mars pour protester contre l'escalade des mesures prises par l'administration pénitentiaire à leur encontre.

« Compte tenu de l'intransigeance de l'administration pénitentiaire de l'occupation et de l'absence de réponse à nos demandes d'arrêter ses mesures contre nous, nous poursuivrons notre combat jusqu'au bout pour obtenir nos droits et notre liberté », a déclaré le mouvement dans un communiqué.

H.A