Bethléem 7-7-2022 WAFA - Les services de renseignement de l'occupation israélienne ont menacé de tuer un enfant de la ville d'Al-Khader, au sud de Bethléem.
L'activiste Ahmed Salah a déclaré à notre correspondant, aujourd'hui, qu'un officier du renseignement israélien dans le bloc des colonies de Gush Etzion, a appelé le garçon de 14 ans et l'a menacé de le liquider physiquement après l'Aïd al-Adha, citant sa participation à des événements nationaux.
Il convient de noter que les enfants de la ville d'Al-Khader sont soumis à des violations continues par les forces d'occupation. Deux enfants ont été martyrisés depuis le début de cette année : Zaid Muhammad Ghoneim (15 ans), qui a été tué le 27 Mai dernier, et Muhammad Shehadeh Salah (14 ans), qui a été liquidé le 22 février dernier, en plus de blesser et d'arrêter d'autres.
Israël a mené ces dernières années les assassinats et les liquidations sur le terrain des mineurs au lieu de les arrêter.
Les Palestiniens âgés de 16 à 18 ans sont jugés comme des adultes devant les tribunaux militaires et il est arrivé que le gouvernement israélien ait arrêté des enfants de 7 ans.
Abu Bakr, directeur de la commission chargée des affaires des prisonniers, a souligné qu'il existe des dizaines, voire des centaines de témoignages d'enfants confirmant qu'ils ont été arrêtés et emmenés dans des centres de détention dans les colonies israéliennes, et qu'ils ont été interrogés et torturés, sans aucune présence des avocats et de la Croix-Rouge internationale.
Ce que subissent les prisonniers mineurs dans les prisons d'occupation est terrifiant et dangereux, et laisse des effets négatifs complexes à court ou à long terme, des conséquences sociales et familiales négatives, que l'occupation a délibérément plantées pour détruire l'avenir du peuple palestinien en ciblant ce groupe vulnérable dont la protection est garantie par toutes les normes et tous les pactes internationaux.
Les enfants Palestiniens veulent vivre comme tous les enfants du monde, de jouer d’aller à l’école, de grandir au sein de leurs familles, mais l’occupation a volé leur enfance, leurs rêves et leur innocence.
F.N
