Brésil, le 9 juillet 2022, WAFA- Le Congrès du Parlement brésilien a tenu hier, vendredi une session spéciale pour la Palestine pour montrer sa solidarité avec les Palestiniens contre l'agression continue de l'occupation israélienne.

La session est intervenue suite à l'invitation de plusieurs députés qui soutiennent la question palestinienne, tels que Camilo Capiberibe, Alexandre Padilha et Márcio Jerry, en partenariat avec l'Institution Brésil-Palestine (IBRASPAL). La session a également été suivie par un certain nombre de diplomates de pays arabes, islamiques et d'Amérique latine, dont Cuba, le Nicaragua, le Zimbabwe, le Nigeria, l'Iran, la Libye, la République dominicaine, le Qatar et la Biélorussie.

La session s'est ouverte avec l'hymne national palestinien, suivi d'un discours du président du Congrès, Arthur Lira qui a dit aux participants que le Brésil a toujours cherché à coopérer avec la communauté internationale pour une solution pacifique et négociée au conflit palestino-israélien.

Il a souligné que les relations internationales du Brésil sont régies par la prévalence des droits de l'homme, l'autodétermination des peuples, la non-intervention, la défense de la paix, la solution pacifique des conflits et la coopération. Lira a également rappelé que la diplomatie brésilienne a toujours œuvré pour une solution pacifique à la question palestinienne.

Pour sa part, le député Paulo Pimenta a indiqué que le Parti des travailleurs et ses députés « sont historiquement attachés à la cause palestinienne. Lorsque notre parti a eu l'occasion de diriger le pays, il a exprimé tout son rôle dans la reconnaissance des droits du peuple palestinien à obtenir ses terres. 

Pimenta a également confirmé que cette session renforce l'importance de la solidarité internationale dans la lutte contre l'apartheid et les crimes d'Israël contre l'humanité en Palestine. « La lutte du peuple palestinien est la lutte de tous ceux qui croient en leur droit de posséder leur terre », a-t-il insisté. "Garder le silence sur la poursuite des crimes israéliens s'apparente à y participer, et personne ne peut garder le silence sur le génocide contre le peuple palestinien."

Depuis la montée du Parti des travailleurs brésiliens en 2002 sous le règne de l'ancien président Luiz Inácio Lula da Silva, le Brésil a adopté une attitude équilibrée face au conflit en Palestine occupée. En 2010, Lula a reconnu la Palestine comme un État indépendant à l'intérieur des frontières de 1967, la majorité des États sud-américains ayant emboîté le pas au cours des trois premiers mois de 2011. Il a pris de nombreuses mesures en faveur de la Palestine, notamment en augmentant la représentation diplomatique entre les deux pays et en allouant un terrain près du palais présidentiel brésilien pour l'ambassade de Palestine.

L'ambassadeur palestinien au Brésil, Ibrahim Alzeben, et le président d'IBRASPAL, Ahmed Shehada ont aussi participé à la session. "L'entité sioniste brutale attaque le peuple palestinien par le nettoyage ethnique, le meurtre, le déplacement et la confiscation des terres, des biens, des monuments religieux et culturels du peuple palestinien. Elle tente d'imposer un fait accompli qui contredit l'histoire, la réalité, le droit international et les résolutions des nations », a déclaré Shehada lors de la session.

Il a demandé au Congrès de poursuivre les efforts et de jouer un rôle politique et diplomatique actif pour empêcher l'occupation de poursuivre les crimes contre les Palestiniens. Nous espérons que ce Parlement adoptera un ensemble de mesures qui contribueront à la suppression de l'occupation et son sentiment qu'il est au-dessus de la loi et de la responsabilité."

H.A