Accueil Les Prisonniers 25/September/2022 09:56 AM

30 détenus Palestiniens commencent une grève de la faim en protestation contre leur détention administrative

30 détenus Palestiniens commencent une grève de la faim en protestation contre leur détention administrative
Photo d'archive.

Ramallah, le 25 septembre 2022, WAFA- 30 détenus administratifs palestiniens dans les geôles d'occupation israéliennes commencent aujourd'hui, dimanche, une grève de la faim illimitée pour protester contre leur détention injuste sans inculpation ni procès, selon la Commission des affaires des prisonniers palestiniens et ex-prisonniers.

Hassan Abed Rabbo, porte-parole de la Commission, a déclaré hier à WAFA que les prisonniers avaient décidé d'entamer une grève de la faim pour protester contre la politique de détention administrative dans laquelle les prisonniers sont détenus en prison pour des périodes renouvelables sans inculpation ni procès.

Les détenus administratifs ont envoyé un message il y a quelques jours dans lequel ils affirmaient que la confrontation avec la détention administrative se poursuivait et que les pratiques des services pénitentiaires israéliens « ne sont plus régies par l'obsession sécuritaire en tant que véritable moteur de l'occupation, mais sont plutôt des actes de vengeance en raison de leur passé ».

Israël a intensifié sa politique de détention administrative contre les Palestiniens, le nombre de détenus administratifs dépassant actuellement 760, dont des enfants, des femmes et des personnes âgées. Selon la Commission, 80% des détenus administratifs sont d'anciens prisonniers qui ont passé des années dans les prisons, la plupart étaient des détentions administratives.

Les détenus palestiniens ont continuellement eu recours à des grèves de la faim illimitées pour protester contre leur détention administrative illégale et exiger la fin de cette politique qui viole le droit international.

La politique israélienne de détention administrative largement condamnée permet la détention de Palestiniens sans inculpation ni jugement pour des intervalles renouvelables allant généralement de trois à six mois sur la base de preuves non divulguées que même l'avocat d'un détenu est interdit de visite.

H.A

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