Genève, le 29 mars 2023, WAFA- Le conseil des droits de l’Homme a discuté un rapport sur la colonisation et ses réflexions sur les droits du peuple palestinien, présenté par le Haut-Commissaire aux droits de l'homme.
Le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, Volker Turk, a présenté au Conseil des droits de l'homme un rapport sur les colonies israéliennes dans les territoires palestiniens occupés, y compris Jérusalem-Est et le Golan syrien occupé, dans lequel il a affirmé que le nombre de colons israéliens en Cisjordanie, y compris à Jérusalem-Est, est passé de 520 000 à plus de 700 000 au cours de la dernière décennie.
Le rapport a mentionné que ces colons habitent illégalement dans 279 colonies israéliennes en Cisjordanie occupée, y compris dans 14 colonies dans la ville de Jérusalem occupée, notant qu’il y a plus de 229 000 personnes qui y habitent.
En outre, 147 de ces colonies sont des avant-postes illégaux, conformément à la loi locale israélienne.
Le rapport a documenté une relation entre l’expansion coloniale israélienne et les agressions des colons contre les civils palestiniens, lors de dernière décennie, affirmant que les Nations Unies ont confirmé que 3372 actes de violence ont été commis par les colons et ont causé 1222 blessés palestiniens.
En outre, le rapport a souligné qu’Israël a échoué à effectuer une enquête sur ces crimes commis par les colons et les forces israéliennes contre les Palestiniens et sanctionner les criminels.
Le plan israélien actuel vise à augmenter le nombre des colons dans le Golan Syrien, jusqu'à l’année 2027 et augmenter le nombre des colonies de 34 à 36.
Le rapport couvre les violations du droit international et la surveillance des colonies au cours des dix dernières années, notamment le nombre de colonies et de colons en Cisjordanie et à Jérusalem-Est, la poursuite du contrôle du territoire et de l'expansion des colonies, et les agressions des colons sur les biens publics et privés.
Le rapport conclue par une série de recommandations et de conclusions, considérant que les colonies sont un crime de guerre selon la loi, suivie d'interventions au nom du Groupe arabe des pays du Conseil de coopération, du Groupe islamique, du Groupe des pays de non-partisans, du Groupe africain et du Groupe des pays amis de la Charte des Nations Unies.
47 pays ont pris la parole en tant que pays nationaux de tous les continents, et ont condamné la politique de colonisation dans le territoire palestinien occupé et la politique d'occupation, en particulier sous le gouvernement actuel et la décision de légaliser les colonies, d'annuler la décision de désengagement et de construire de nouvelles unités coloniales.
Un certain nombre de pays ont condamné les attaques contre des civils palestiniens, des lieux de culte et des institutions de la société civile. Les différents groupes et institutions de la société civile ont appelé à faire pression sur la force d'occupation pour qu'elle cesse la politique de colonisation et d'escalade contre les civils et mette fin au blocus imposé sur la bande de Gaza.
N.S