Madrid, le 4 mars 2024, WAFA- Le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares, a annoncé que son pays avait engagé des procédures pour imposer des sanctions contre le « premier groupe de 12 colons israéliens violents » en Cisjordanie.

S'exprimant devant la Commission mixte de l'Union européenne (UE) du Parlement, Albares a déclaré que sa promesse selon laquelle « l'Espagne pourrait agir unilatéralement pour arrêter et imposer des sanctions aux Juifs qui commettent des actes de violence contre les Palestiniens en Cisjordanie » a été mise en pratique.

« Le silence et l'inaction donnent toujours des résultats au détriment des victimes », a déclaré Albares, ajoutant qu'après que l'UE n'a pas pu parvenir à une décision commune en raison de l'obstruction de la Hongrie lors du sommet européen tenu fin février, le gouvernement espagnol avait décidé d'engager des procédures visant à imposer des sanctions contre « le premier groupe de 12 colons israéliens violents » en Cisjordanie.

Albares a également demandé que l'Espagne continue de fournir un financement de l'UE à l'Office de secours et de travaux des Nations Unies (ONU) pour les réfugiés de Palestine au Proche-Orient (UNRWA).

Il a déclaré qu'ils souhaitent que la Cour internationale de Justice (CIJ) soutienne l'affaire de génocide déposée contre Israël et examine la conformité de l'accord d'association UE-Israël avec les droits de l'homme de l'ONU et le droit humanitaire international.

Réitérant sa proposition de solution à deux États, Albares a préconisé « la création d'un État palestinien sous une seule autorité nationale palestinienne, relié par un couloir, avec un port, un accès à la mer et avec sa capitale à Jérusalem-Est ».

H.A