Ramallah, le 2 mai 2024, WAFA- La présidence palestinienne a salué jeudi les positions avancées et courageuses prises par la Colombie concernant l'arrêt de la guerre génocidaire israélienne en cours dans la bande de Gaza, la dernière en date étant l'annonce par le président colombien Gustavo Petro de la décision de son pays de rompre ses relations diplomatiques avec Israël, en raison de graves violations du droit international et de la légitimité internationale.

La Présidence a apprécié ce qui a été dit dans le discours du Président Petro, au cours duquel il a évoqué la nécessité de respecter les valeurs de l'humanité et a déclaré que « tuer le peuple palestinien signifie tuer l'humanité », soulignant le fait que la Palestine incarne aujourd'hui l'absence de droit humanitaire international et l'obstruction de la légitimité internationale par la force des armes, et rappelant en même temps que les pays du monde doivent se lever assumer leurs responsabilités et rejeter ce qui arrive à l'humanité en raison de ce à quoi le peuple palestinien est exposé ».

La présidence a affirmé que ces nobles positions prises par la Colombie, le gouvernement et le peuple constituent un exemple à suivre pour le monde, pour contraindre les autorités d'occupation israéliennes à respecter les résolutions de légitimité internationale et pour se conformer au droit international.

Il a ajouté qu'Israël, puissance occupante, ne peut pas poursuivre le génocide qu'il pratique contre le peuple palestinien malgré la publication de la résolution n° 2728 du Conseil de sécurité appelant à un cessez-le-feu immédiat, et bien que la Cour internationale de Justice lui ait imposé des mesures d'urgence pour le contraindre à se conformer à la Convention sur le génocide, il continue malgré tout cela sans rendre de comptes ni conséquences.

La présidence a renouvelé son appel à la communauté internationale pour qu'elle adopte des positions plus décisives concernant les crimes de génocide contre le peuple palestinien, pour qu'elle ne permette pas à Israël de poursuivre ses crimes et violations, et de l'obliger à mettre en œuvre les principes et obligations internationaux qui lui sont imposés en vertu du droit international et du droit international humanitaire.

H.A