Ramallah, le 14 mai 2024, WAFA - Un rapport publié par le Syndicat des journalistes palestiniens a mis en lumière le fait que l'armée d'occupation israélienne continue de prendre pour cible les journalistes dans le but de les tuer.

Un communiqué publié par le Comité des libertés du Syndicat, explique que les crimes de l'occupation israélienne contre les journalistes palestiniens, est que le nombre de morts est supérieur aux blessés par la poursuite de la politique et de la méthodologie de l'armée d'occupation, qui sont devenues évidentes au premier trimestre.

Également à partir de l'année 2024, 31 journalistes ont été tués, tandis que 30 journalistes ont été blessés par des fragments de missiles et des obus d'artillerie et des balles dans la même période.

Le président du Comité des Libertés du Syndicat, Muhammad Al-Laham, a commenté le rapport du premier trimestre de cette année que la chose normale dans toutes les guerres et conflits, est que le nombre de blessés est bien supérieur au nombre de morts, ce qui rend anormal ce qui se passe en Palestine, car cela indique et démontre qu'il y a une décision sur le plus haut niveau politique du système d'occupation israélien, a ciblé les journalistes palestiniens par le meurtre et la liquidation, afin de tuer la vérité.

 Al-Lahham a ajouté que pour cette raison, les journalistes étrangers ont été empêchés d'entrer dans la bande de Gaza par une décision de la soi-disant Cour suprême israélienne, car l'occupation rendra difficile l'assassinat de journalistes étrangers et le fait d'être seul à tuer des journalistes Palestiniens.  devant un monde silencieux sur les crimes et borgne face au génocide, à Gaza.

Al-Lahham a confirmé, selon les faits présentés dans le rapport du syndicat, que l'année dernière, 23 journalistes ont été blessés par des fragments de missiles, la plupart dans la bande de Gaza, tandis que 48 ont été blessés par balles, la plupart en Cisjordanie, tandis que 102 journalistes ont été tués dans la bande de Gaza, ce qui signifie que le nombre de journalistes tués est deux fois supérieur au nombre de journalistes blessés.

Le premier trimestre de cette année a également enregistré une nette augmentation des crimes liés aux arrestations, puisque 15 journalistes ont été arrêtés, en plus de quatre cas de disparition forcée de journalistes jusqu'à présent.

Les incidents d'équipes détenues et empêchés de travailler, ont connu une augmentation très notable, atteignant 82 incidents, la plupart en Cisjordanie, en plus du phénomène de saisie et de destruction d'équipements, qui s'est élevé à 35 cas.

Mars dernier a été le mois le plus enregistré de crimes, d'attaques et de violations de l'occupation au premier trimestre, avec 106 cas. Les cas d’agression les plus significatifs sur le plan géographique se sont produits dans la ville de Gaza, suivie par Jérusalem occupée.

F,N