Rafah, le 19 mai 2024, WAFA- Les forces d'occupation israéliennes continuent de fermer le poste frontière de Rafah, le seul passage piéton de Gaza vers le monde extérieur, ainsi que le passage commercial de Karm Abu Salem, dans le sud de Gaza, pour le treizième jour consécutif, aggravant la catastrophe humanitaire qui frappe le territoire assiégé.

Hier, le commissaire général de l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA), Philippe Lazzarini, a averti que l'incapacité à ouvrir les postes frontières et à garantir un accès sûr à ceux-ci menace de perpétuer les conditions humanitaires catastrophiques à Gaza, soulignant que seuls 33 camions étaient arrivés à Rafah depuis le 6 mai.

La fermeture des points de passage coïncide avec l'intensification de l'agression israélienne contre les gouvernorats de Rafah, du centre de Gaza, de Gaza et du nord de Gaza, s'étendant même jusqu'à la région de Mawasi, où les citoyens ont reçu l'ordre de se réfugier par l'armée israélienne.

Depuis le 7 mai, les troupes israéliennes occupent le côté palestinien du poste frontière de Rafah, interrompant le flux d'aide vers le territoire. De plus, depuis lors, les forces israéliennes ont maintenu la fermeture du passage commercial de Karm Abu au sud-est de Rafah, empêchant l’entrée de l’aide humanitaire et médicale.

Le poste frontière de Rafah est considéré comme la principale porte d'entrée terrestre pour l'acheminement de l'aide internationale et pour les blessés et les malades de Gaza cherchant à se faire soigner à l'étranger.

La fermeture continue de ces points de passage pose un défi important aux efforts humanitaires et exacerbe la situation désastreuse des Palestiniens de Gaza, qui sont déjà aux prises avec les conséquences de l'agression militaire israélienne en cours, qui en est maintenant à son 226e jour.

Israël poursuit son agression contre la bande de Gaza, par voie terrestre, maritime et aérienne, depuis le 7 octobre dernier, qui a entraîné la mort de plus de 35 000 civils palestiniens, dont une majorité d'enfants et de femmes, et la blessure de 79 000 autres, tandis que des milliers de victimes sont encore sous les décombres.

H.A