Ramallah, le 29 mai 2024, WAFA- L’occupation israélienne continue de tourner le dos au monde et de ne pas écouter ses appels ou les décisions du plus haut organe judiciaire des Nations Unies concernant l’agression contre la bande de Gaza.
Chaque fois, l’occupation est prompte à répondre à toute position ou décision de la communauté internationale en commettant un acte défavorable sur le terrain, comme cela a été fait après les ordonnances de la Cour internationale de justice, de mettre immédiatement fin à l’attaque au sol contre Rafah et à la nécessité de maintenir l’ouverture du terminal de Rafah pour permettre l’accès humanitaire à la bande de Gaza.
La réponse d’Israël aux ordonnances du tribunal n’a pas été retardée. Deux jours plus tard, les forces d’occupation ont commis deux massacres dans des camps de déplacés à Rafah, tuant 72 citoyens, principalement des femmes et des enfants, et en blessant des centaines.
Contrairement à la demande de la communauté internationale et à l’affirmation de la Cour internationale de Justice, les forces d’occupation ont continué de contrôler le côté palestinien du terminal de Rafah, fermer le passage commercial de Karam Abu Salim et empêcher l’accès humanitaire ou le renvoi des malades et des blessés pour traitement.
Le responsable de la politique étrangère de l’UE, Josep Borrell, a déclaré que les décisions de la CPI doivent être respectées, les laissant agir sans menace, comme le fait Benyamin Netanyahu.
Il a ajouté que le meurtre de plus de 30 personnes déplacées à Rafah nous a poussés à exiger que la décision des Tribunaux internationaux pour la "CIJ" et la "CPI" soit appliquée à Israël, parce que ce que nous voyons comme des actions continues d’Israël qu’on lui a demandé de cesser.
La Rapporteure des Nations Unies Francesca Albanese a déclaré que le génocide de Gaza ne se terminerait pas sans une pression extérieure et que des sanctions doivent être imposées à Israël et les investissements, les accords et le commerce suspendus et le partenariat avec elle.
Le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a également souligné que les décisions de la Cour internationale de Justice sont contraignantes et doivent être respectées par tous les membres et a réitéré sa demande d’un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Gaza, appelant Israël, la Puissance occupante,et d’assurer un accès humanitaire sûr et sans entraves à la bande de Gaza.
Le 5 mai 2024, les forces d’occupation ont complètement fermé le passage de Karam Abu Salem au sud-est de Rafah, empêchant l’introduction d’une aide humanitaire et médicale. Après 20 jours de fermeture, le passage a été ouvert moins de 24 heures, au cours desquelles 200 camions d’aide, dont 4 camions de carburant, ont été introduits, qui sont très rares par rapport aux besoins du secteur, surtout après sept mois d’agression continue.
Dans le même contexte, malgré la décision de la Cour internationale de Justice, les forces d’occupation continuent depuis le 7 mai de fermer le poste frontière de Rafah, après avoir occupé le côté palestinien, empêchant l’acheminement de l’aide humanitaire et la sortie des blessés, les situations de maladies et les situations humanitaires.
L’UNRWA a déclaré qu’un million de citoyens avaient été déplacés de force de la ville de Rafah au sud de la bande de Gaza au cours des trois dernières semaines, à la suite de l’agression et du bombardement violent contre la ville.
Le manque de nourriture et d’eau, les piles de déchets accumulées et les conditions de vie inappropriées ont rendu l’assistance presque impossible chaque jour.
En raison de l’opération militaire en cours à Rafah, il était devenu difficile d’accéder au centre de distribution de l’Agence et à l’entrepôt du PAM.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé que des milliers de Gazaouis avaient besoin d’une évacuation médicale urgente, mais que peu avaient pu quitter la bande assiégée depuis le début de l’agression il y a près de huit mois.
N.S